retour au vinyl

[Themisto]

Salut Alain ^^ Ça fait plaisir que tu sois toujours là !

[haskil]

Salut Alain ^^ Ça fait plaisir que tu sois toujours là !

Et ça fait plaisir de te revoir en ces lieux Tu nous manques !

[ben the only1]

Je ne partage pas le ressenti de Ludovico69 sur les une grande partie des réeditions back to black de chez Universal, tout du moins celle que je posséde.

Je posséde d'ailleurs plusieurs originaux de ces mêmes albums notamment pour gainsbourg et bob marley et les réeditions back to black sont parfois meilleurs.

Peu de bruit de surface pour ma part et usure pas plus prononçé.

Tout au plus, peut-on leur reprocher un aspect visuel "mal fini" (taches blanchatres entres autres) mais sans incidence sur la restitution.

Par contre, les réeditions jazzwax sont effectivement à fuir et pour le coup, les vinyles sont nickels, pas de bruit de surface mais cuivres insupportables et platitude sonore.

Privilégier les réeditions bluenote notamment les fameux RVG.

[jempi]

Bonjour,

Il me semble que les LP achetés au moment de l'apparition des CD coûtaient une soixantaine de francs. Quant aux premiers CD achetés, ils étaient bien plus chers (160/200 frs ?). Aussi, si on évaluait leur valeur en franc puis euro constants par rapport à la valeur de notre monnaie actuelle, je ne pense pas que le 17 € d'aujourd'hui soient un tarif exagéré en soi, si on ne compare que les coûts 2011 de fabrication respectifs entre vinyle et CD.
Sans évoquer évidemment les complications de stockage, manipulation et transport des LP plus difficiles que celles des CD.
Surtout que le taux de rejet des CD en bout de chaîne de fabrication est devenu quasiment nul.

Mais, la démarche d'acheter un vinyle, plutôt que ses équivalents CD ou MP3 n'est probablement pas la même.

Bonne journée.

Je ne discute pas le prix, mais d'où ça sort, réédition du pressage (matrice faite à l'époque), re-garvure à partir des bandes master, du DSD ? Vinyl de Jazz c'est aussi +/- 16€, donc bon.

[jempi]

Dub a raison, contrairement au titre du topic, il y en a qui ne peuvent pas retourner au vinyle.
Puisqu'il ne l'ont jamais quitté.

Bah, vi, je le confesse.

[dub]

Certains CD valent des centaines d'euros...

Je me suis retenu de vendre 350 euros mes Boréades de Rameau et 3500 euros le coffret en velours violet consacré à Samson François ainsi que pour la même somme le coffret Richter à Prague...

Et pour certains SACD c'est pareil...

SACD Machine Head de Deep Purple, dans les 300 euros sur Amazon...

Edité une seule fois, pas ré-édité depuis vu le taux de pénétration du SACD.

Oui: ça m'a beaucoup étonné de le voir passer plusieurs fois à des tarifs "délirants" — je ne l'avais acheté que pour les inédits (qu'on ne peut d'ailleurs écouter qu'à partir de la couche sacd)…
Il doit quand même y avoir une part de snobisme là dedans

Sinon, de mémoire, vers 85, un 33t coûtait plutôt ~80 francs — contre 100/120 pour certains des premiers CD que j'ai pu acheter à l'époque. Ensuite, les choses se sont radicalement inversées — au point que je trouve le prix du CD "bas" par rapport aux tarifs d'il y a 20 ans, pour ne rien dire du marché de l'occasion, et idem pour les 33t dans le registre occasion.

Cdlt

[haskil]

Sinon, de mémoire, vers 85, un 33t coûtait plutôt ~80 francs — contre 100/120 pour certains des premiers CD que j'ai pu acheter à l'époque.

Mémoire défaillante : en 1985, le prix d'un CD était entre 154 et 165 Francs. En octobre 1985, le premier CD économique est sorti : cocorico, c'était un Harmonia Mundi vendu 100F. Série Musique d'Abord. La publicité HM figure dans le numéro d'octobre du Monde de la Musique : Rubinstein est en couverture.

Le LP publié en nouveauté coûtait un peu moins de 100 F (les rééditions moins cher).


Facile à vérifier, Diapason et Le Monde de la musique donnaient les prix des disques critiqués. Classique, jazz, rock, chansons. Ces prix étaient les prix recommandés par les éditeurs. Certains magasins les faisaient payer moins chers, d'autres, les plus nombreux à cette époque, pas.
J'ai conservé les étiquettes volontairement sur certains d'entre eux, figurent prix, mois et année (pour la Fnac, par exemple).

Ensuite, les choses se sont radicalement inversées — au point que je trouve le prix du CD "bas" par rapport aux tarifs d'il y a 20 ans, pour ne rien dire du marché de l'occasion, et idem pour les 33t dans le registre occasion.

Le prix des CD neufs ont dégringolé d'une façon notable et si l'on attend quelques semaines ils sont souvent bradés. L'achat dématérialisé est encore plus économique pour les nouveautés.

Et bien sur le marché de l'occasion est beaucoup plus important pour le CD qu'il ne l'a jamais été pour le LP !

[dub]

Ça doit être ça — quoi que j'ai encore des CD de 1985 avec l'étiquette à 125F mais ça doit être des exceptions

autrement dit, ça fait l'équivalent de 20/25€, or, c'était il y a 25 ans: et si le tarif est resté constant, l'argent n'a plus le même prix - et on connaît tous les tarifs de certaines collections et de certains coffrets!

Cdlt

[ajr]

Bonjour,

Mais, puisqu'en pleine cure de jouvence, vous citez quelques revues de musique. Il y a bien longtemps, avant d'être abonné à Diapason, j'avais été abonné à une revue qui paraissait dans un format plus petit. N'était-ce pas Harmonie ?

Bonne journée.


Ps: pas encore sorti de LP aujourd'hui, parce que j'avais commencé à regarder l'enregistrement du film de Bruno Monsaigeon - Piotr Anderszewski voyageur tranquille - diffusé hier soir sur Arte.

[ajr]

Petit HS à l'intention de -dub-. Dans le film diffusé hier soir et cité dans mon post précédent, on peut constater que les trois casques utilisés dans le studio d'enregistrement sont des Sennheiser 600.

Bonne journée.

[dub]

Petit HS à l'intention de -dub-. Dans le film diffusé hier soir et cité dans mon post précédent, on peut constater que les trois casques utilisés dans le studio d'enregistrement sont des Sennheiser 600.

Bonne journée.

Habituellement, on voit passer beaucoup d'AKG et de Beyer dans les films — et parfois des Sony 7506 (comme dans "Jean Philippe" avec Fabrice Luccini et Johnny)

[ajr]

Devrait-on considérer que le modèle présent ne l'est que par contrat établi entre le fabricant et le réalisateur ?

Mais, concernant le - vrai - prix des LP - d'époque -, j'en ai retrouvé un ( Récital Brendel/enregistrement public/Beethoven, variations Diabelli/Philips) sur lequel une étiquette encore collée sur l'emballage en plastique qui protège la pochette cartonnée précise : Souscription Philips 1978. Prix exceptionnel 34,50 frs au lieu de 50,90 frs.
Vérification faite sur mon répertoire, j'ai acheté ce LP en 1977.

Ce qui m'a permis de confirmer que c'était bien à la revue Harmonie que j'étais abonné, puisqu'il est également écrit que ce disque était justement conseillé par cette revue.

Je tiens également à rassurer -haskil- sur l'état de sa mémoire . L'enregistrement du piano présent sur le LP du Hifi Club n°3 ne fait évidemment pas partie des grands crus. Ce dont tu te rappelles est exact. Il n'y a pas beaucoup de dynamique, les courts exercises ne semblant d'ailleurs pas tellement la rechercher. Mais, comme projet de départ, d' essayer plutôt d'obtenir le résultat le plus naturel possible.
Ce n'est pas signalé sur le disque, mais il se pourrait qu'il ait bénéficié d'une gravure directe ?

Bonne journée.

[haskil]

Devrait-on considérer que le modèle présent ne l'est que par contrat établi entre le fabricant et le réalisateur ?

Mais, concernant le - vrai - prix des LP - d'époque -, j'en ai retrouvé un ( Récital Brendel/enregistrement public/Beethoven, variations Diabelli/Philips) sur lequel une étiquette encore collée sur l'emballage en plastique qui protège la pochette cartonnée précise : Souscription Philips 1978. Prix exceptionnel 34,50 frs au lieu de 50,90 frs.
Vérification faite sur mon répertoire, j'ai acheté ce LP en 1977.

Ce qui m'a permis de confirmer que c'était bien à la revue Harmonie que j'étais abonné, puisqu'il est également écrit que ce disque était justement conseillé par cette revue.

Je tiens également à rassurer -haskil- sur l'état de sa mémoire . L'enregistrement du piano présent sur le LP du Hifi Club n°3 ne fait évidemment pas partie des grands crus. Ce dont tu te rappelles est exact. Il n'y a pas beaucoup de dynamique, les courts exercises ne semblant d'ailleurs pas tellement la rechercher. Mais, comme projet de départ, d' essayer plutôt d'obtenir le résultat le plus naturel possible.
Ce n'est pas signalé sur le disque, mais il se pourrait qu'il ait bénéficié d'une gravure directe ?

Bonne journée.

Giscard à la barre Inflation colossale, bientôt à deux chiffres, qui nous a conduit à un doublement du prix du LP en 8 ans ! Donc aux prix de 1985... L'inflation avait été stabilisée depuis 1983 (de mémoire)...

PS. Je lisais Harmonie depuis le n° 1 publié en 1966...

[wuwei]

Giscard à la barre Inflation colossale, bientôt à deux chiffres, qui nous a conduit à un doublement du prix du LP en 8 ans ! Donc aux prix de 1985... L'inflation avait été stabilisée depuis 1983 (de mémoire)...

PS. Je lisais Harmonie depuis le n° 1 publié en 1966...

Une catastrophe pour ceux qui avaient souscrit un prêt avec un taux calculé sur l'inflation fin 70 et des salaires alignés sur celle début 80.
Aujourd'hui des travailleurs pauvres qui ne pourront pas acheter la musique même à 10€ l'album. On ne peut pas tout à fait dire que la musique est moins cher qu'hier car tout dépend du moment et dans quel référentiel on se trouve.
C'est comme quand tu dis qu'un cadre supérieur ne peut plus aujourd'hui acheter du HDG HiFi. Idem pour les classes moyennes qui sont de plus en plus touchées

[haskil]

Non, ce n'est pas tout à fait la même chose.

Et l'on peut dire si les prix ont baissé, stagné ou augmenté. Le fait qu'il y ait des travailleurs pauvres en 2011, ne veut en aucun cas dire, par exemple, que le niveau de vie a baissé, stagné ou augmenté depuis 10 ans, 20 ans, 30 ans en France.

Les statistiques, les chiffres ne versent ni des larmes ni se trinquent au champagne !


Et n'oublions pas que pendant l'inflation à deux chiffres des années Giscard, les réajustements de salaire étaient trimestriels ou semestriels pour la ratrapper tout en la favorisant...

rappellons aussi que ceux qui ont acheté des maisons au milieu des années 1970 avec un taux d'intérêt bas et des prix tout aussi bas... on fait des affaires en or.

Ceux qui ont acheté, mon cas, plus tard, avec des taux d'intérêts à deux chiffres au cours des années 1980, ont pu renégocier leurs crédits auprès des banques... ce qui s'est traduit dans mon cas par un raccourcissement de près de 5 ans des annuités !