» 18 Oct 2012 21:02
Hello,
j'ai passé l'après midi chez Reynald et j'ai pû voir l'epson 9100 ( qui sera calibré demain ), le pana 6000 ( qui sera calibré demain ), le sony 50ES calibré et le jvc X55 ( qui est calibré mais que j'ai vu avant calibration ).
Je vais donc commencer par le JVC X55 ( modèle de série avec firmware non définitif ) et je vous confirme que mon ressenti est très positif :
- Aucun ghosting en 3D sur Sammy y compris sur les deux scènes les plus évidentes en matières de ghosting, ce qui démontre une amélioration évidente de leur maîtrise de la projection 3D. Beaucoup d'effets de jaillissements et mieux rendus ( plus que sur le sony par exemple ). Très belle impression de profondeur linéaire en 3D.
- La luminosité m'a semblé largement suffisante en 3D ( testé en lampe mode haut ) mais j'en reparlerais demain lorsque je l'aurais vu calibré correctement ( plus chiant à calibrer que le sony d'ailleurs, d'après Julien Berry avec lequel je suis resté un bon bout de temps ).
- Toujours pas d'interpolation active en 3D mais ca vous le saviez déjà mais la nouveauté pour moi par rapport à l'année dernière c'est que je ne ressent plus le besoin d'une interpolation en 3D sur ce JVC. Je n'ai pas eu d'effets de scintillements ou de micros saccades. ( les lunettes ne sont pourtant pas les dernières générations donc en IR et pas en RF ).
- Image 2D profonde avec beaucoup de matières, le "touché" d'image JVC habituel relevé par l'eshift amène un surplus de détails et une image d'excellente facture, contrastée et dynamique à souhait. Encore une fois j'en reparlerais demain une fois vu calibré.
Passons maintenant au SONY50ES ( modèle de série ) :
- Image 2D calibrée de toute beauté avec la lampe en mode bas, dans ce cas, je n'ai pas ressentis le besoin d'avoir plus de lumières. En changeant de mode de préférence d'image, on s'aperçoit que ce projecteur a une puissance lumineuse en réserve tout à fait conséquente et qu'il ne devrait pas y a voir de difficulté à projetter une image de plus de 3m dans de parfaites conditions.
- l'interpolation d'image activée en 2D est pour moi un problèmes : sur position bas j'arrive à percevoir quelque micros saccades, ce n'est pas rédhibitoire mais la concurrence fait mieux pour moi. En position high, c'est parfaitement fluide mais bien évidemment cela va de paire avec l'effet caméscope. Il manque donc, à mon goût, une position intermédiaire dans le motion flow qui est pourtant présente dans toutes les autres nouveautés vues ce jour.
- Je repasse en mode calibré en 2D : l'image offre une profondeur naturelle avec un bon niveau de piqué alors même que le Reality Creation n'est pas encore activé. Après activation du RC en mode avancé ( 20% sur les deux réglages ) on accroit les détails en durcisssant un poil l'image mais le résultat va déjà au dela de ce que l'on peut voir sur une sony 30ES ( Oppo relié en direct sur le VP et tout réglage de l'Oppo à zéro ).
- En 3D, malheureusement, les ghostings sont encore présents et c'est bien dommage car même panasonic et Epson n'en forunissent plus du tout sur leur derniers modèles. La luminosité est en revanche à la hauteur des espérances et il n'y a aucun problèmes de ce côté la en 3D. J'attires votre attention pour ceux qui iront voir le 50ES chez Movie Store ce week end : il a put être calibré aussi en 3D avec les lunettes actives sur le spectrophotomètre de Julien. Résultat la colorimétrie est sublime en 3D au détriment de la luminosité qui parfois donne l'impression d'être tout juste mais en fait le sony 50 ES a parfaitement toute la luminosité nécessaire pour ne pas avoir à en manquer. Autre particularité, la lampe passe automatiquement en mode haut lorsque la 3D est activée et c'est une opération de moins à faire par l'utilisateur.
- La profondeur est présente ainsi que les effets de jaillissements sans atteindre toutefois le niveau de jaillissement qu'autorise le JVC X55.
On passe à l'EPSON 9100 : profitez en car c'est le tout premier modèle de série disponible en France, personne d'autre ne l'a !! Il est en comparaison directe avec le pana 6000 sur une platine Blu-Ray Marantz ( référence Reynald ? ).
- Le projecteur n'est pas calibré mais en trifouillant un peu les modes d'images et les options, on s'aperçoit que c'est un canon à lumens qui pique très fort puisque les options d'améliorations d'images ont été améliorées.
- L'image est en même temps plus douce en 2D que le sony mais aussi très piquée si on active l'option qui va bien. Evidemment l'amélioration du piqué devrait provoquer l'apparition d'artefact mais ce n'est visible que sur mire et on verra demain après midi ce qu'il en est après calibration. L'image est dynamique à souhait et très bien contrastée
- Pas de 3D visible car il manque les lunettes qui devraient être reçues demain. En revanche, l'interpolation d'image n'est pas activable en 3D.
On passe au PANASONIC 6000 : profittez en car le second modèle de série disponible est dans le laboratoire FANC qui est en train de le troturer.
- Il n'est pas calibré, mais la aussi, en trifouillant dans les menus, on constate qu'il s'agit d'un canon à Lumens et cela a bien évolué depuis le 5000 de l'année dernière.
- En 3D aucun ghosting sur Samy mais surtout une pêche et une dynamique à l'écran dont on ne pouvais se douter, on est très très loin du pana 5000 avec enfin une image 3D exempt de défauts. Les effets 3D sont marqués, profondeur et jaillissements en pagailles avec en plus la possibilité d'ajuster la répartition de ces effets via un moniteur visible sur l'écran. Autre chose, les lunettes EPSON fonctionnent parfaitement sur le PANASONIC.
- En 2D l'image est un peux plus terne que l'Epson mais on va attendre la calibration pour se prononcer.
@+