grand x a écrit:Courir après une "égalisation parfaite" ne règle qu'un seul des critères de qualité.Les déséquilibres apportés par les matériels ne sont pas que des problèmes de dB.
Les problèmes sont bien plus complexes, à ce qu'il me semble, à cause du nombre important de paramètres et caractéristiques (électriques, acoustiques, ....).
Un système lent, mou, détimbré, peu détaillé et transparent, avec des toniques et des imprécisions, au phasage aléatoire et non homogène, ne donnera pas grand chose d'intéressant dans un contexte acoustique proche de la perfection.
Un mauvais système dans une mauvaise acoustique ne sera pas meilleur avec des câbles en argent, mais il sera déjà meilleur dans une bonne acoustique traitée. C'est ça que je voulais dire.
Les timbres, je me demande ce que c'est exactement. A partir du moment ou tous les autres critères sont parfaits (équilibre, dynamique, définition, image), comment peut-on avoir de mauvais timbres?
Le phasage est respecté par les égaliseurs numérique je crois, et il peut être corrigé par un filtre actif. Mais il n'y a pas de raison qu'il y ait un mauvais réglage à la base je crois. Si?
Pour ce qui est des toniques, lenteur, mollesse, c'est lié à la dynamique. C'est une histoire de puissance de l'amplificateur, effectivement intrinsèque au matériel. Ceci dit, quand on a réussi à obtenir une courbe de réponse linéaire de 20 Hz à 20 kHz, sur un signal impulsionnel très court, c'est que la dynamique est plutôt au rendez-vous.
Je persiste à croire qu'on règle vraiment beaucoup de paramètres en aillant une égalisation parfaite, image stéréo et définition comprises.