tweetypoels a écrit:Merci pour vos réponses,
Il y'a donc matière à progresser, plusieurs pistes que je ne manquerai pas de suivre.
Sans changement d'enceintes pour passer à une gamme supérieure (en ayant l'amplificateur qui peut les alimenter), les seules voies d'amélioration relèvent oui, comme trois forumeurs émérites l'ont dit, du placement judicieux des enceintes dans la pièce d'écoute - et éventuellement d'en passer par la case correction électronique après mesures avec un micro ad hoc.
Mais la correction, c'est mettre le bras dans une démarche certes pertinente en terme d'amélioration réelle de la qualité sonore, et pas illusoire, fantasmée en utilisant un switch audiophile dont personne à ce jour n'a démontré qu'il avait une influence sur les datas qui passaient par lui : et même toutes les mesures faites ont démontré que rien ne changeait ! Idem des alimentations secteurs spéciales pour les alimenter our pour alimenter les box des fournisseurs d'accès, mais démarche dont personnellement je comprendrais que tu ne veuilles pas te lancer à ce stade de ton engagement dans l'audiophilie.
Maintenant que certains entendent une amélioration en utilisant un switch audiophile et une alimentation linéaire pour l'alimenter pourquoi pas ? Mais leur sentiment à ce sujet ne peut pas être corroboré, vérifié, reproduit de façon fiable, être explicité de façon rationnelle et technique. Et même peut facilement être démonté : par un switch ne passe que des datas. Les mêmes, généralement, avec de rares exceptions, entendent "le son" des supports d'électroniques, des câbles, des prises secteurs et de quantité de choses qui vont du sympathique au totalement farfelu. Et ce depuis longtemps : elles vont du biseautage des CD, au feutre vert passé sur la tranche, en passant par le passage par le congélateur des CD, jusqu'au son des HDD versus SSD et même de SSD de tel ou tel type, de telle ou telle marque face à d'autres !
Bref, améliorer, peaufiner la qualité sonore chez soi est une quête dans laquelle il ne faut pas se perdre... récemment, j'ai amélioré ce qui était déjà magnifique, en abaissant un peu la fréquence à partir de laquelle je ne corrige plus électroniquement mes enceintes... Je m'en suis rendu compte en réécoutant un disque magnifiquement enregistré - récital Debussy, Chopin, Moussorgski de Bezhod Abduraimov -, et un disque enregistré en stéréo en 1950 et quelques chose, mais avec du souffle, une acoustique large et profonde mais une balance pas bien maitrisée : le piano est parfois mangé par l'orchestre... et là, tiens, je percevais sans effort des détails du jeu pianistique habituellement moins nets (2e Concerto de Rachmaninov par Benno Moiseiwish et Hugo RIngold à la baguette)...
J'ai aussi écouté : Froberger ou l'Intranquilité un disque sublime musicalement st sur le plan de la prise de son joué par Blandine Verlet et là encore un petit plus : le clavecin mieux positionné encore dans l'espace, avec une perception très nette du lieu d'enregistrement et la présence physique de la claveciniste à 4 m de moi... Alors, j'ai écouté un disque problèmatique : Nocturnes de CHopin par Vlado Perlemuter chez Nimbus... Quand ce disque sonne bien, c'est que la chaine est cohérente... Car il est enregistré avec beaucoup de réverbération et que souvent le son du piano et la réverbération intéragissent de façon désagréable... chez moi, il y a longtemps que ce disque sonne très bien... mais là, maintenant, je "vois" le lieu d'enregistrement et le son du piano est totalement net dans l'acoustique du lieu... et chez moi. AU point que j'entends très distinctement des bruits que j'entendais jusque là aussi mais moins isolés du son même du piano... C'est subtil, certes, mais réel : au dessus de 700 Hz je ne corrige plus rien, avant je montais jusqu'à 900...
Voici ce qu'un audiophile blanchi sous le harnais et connaisseurs de ces choses peut te dire
Philosophiquement, c'est probablement la chose la plus constructive à faire.
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