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Discussions sur le matériel Haute-Fidélité

S.Igor Kirkwood:StudioEaubonne+YamahaNS-1000x (by Ohl) FIN

Message » 13 Mai 2014 7:40

Igor Kirkwood a écrit:
Powerdoc a écrit:il me semble que DG avait développé un système a plusieurs micro, qui tentait compte du retard de phase en fonction de la localisation de chaque micro .


Oui Powerdoc, et c'est un progrès, pas seulement DGG, mais certaines tables de mixages numériques sophistiquées possèdent un rattrapage temporel pour les micros d’appoints mais le calcul des décalages reste nettement moins précis.

Cela est du à l'influence relative des variations de distance du musicien au micro. :

Dans le cas d'une paire de micros placée à 4 mètres une variation de la position du musicien (en prenant 10 cm ce qui est peu) par rapport a un micro le déphasage sera de 0,3 %

Pour un micro d'appoint placé à 30 cm le même déphasage sera de 33%

Seuls les instruments absolument fixes (piano par exemple) échapperont a ce déphasage supplémentaire induit par le principe même d'une Prise de Son Multimicros .

Sans compter le rapport modifié entre son harmonique et son fondamental.


Mais en fait ce qui compte pour l'auditeur exigeant et mélomane en Haute Fidélité, c'est en faveur de la Prise de Son a deux micros une bien meilleure impression de relief sonore, du au déphasage moindre.


Mais un son capté de près... sonnera toujours comme un son capté de près.... quand bien même le retard appliqué au signal rendra la spatialisation plus patente. De nombreux disques de Karajan ont bénéficié lors de leur réédition de cet apport : les ingénieurs de la DGG ayant soigneusement noté les plans de micros de chacune de leurs prises de son, ils ont pu appliquer des lignes de retard à certains d'entre eux pour pour améliorer la spatialisation et ça marche...

A noter que le multimicro bien maitrisé ne sonne pas du tout moins bien que le deux micros tout aussi bien maitrisé dès lors que l'on a des oeuvres complexes à enregistrer... Et même plutôt mieux, voir bien mieux. Il ne faut pas être dogmatique
haskil
 
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Message » 13 Mai 2014 9:26

haskil a écrit:A noter que le multimicro bien maitrisé ne sonne pas du tout moins bien que le deux micros tout aussi bien maitrisé dès lors que l'on a des oeuvres complexes à enregistrer... Et même plutôt mieux, voir bien mieux. Il ne faut pas être dogmatique

Effectivement, toutes les technologies ont leurs avantages et leurs inconvénients. Chaque ingénieur a un choix à faire en fonction du type de musique, de la configuration de l'orchestre, du type de support, des objectifs de diffusion... Dans tous les cas si les artistes sont talentueux, si les choix techniques sont justifiés et les ingénieurs compétents, il n'y a aucune raison pour que le résultat soit mauvais. Une remarque cependant, tout le monde a pu constater que les excès de la technologie, par exemple de l'appel à la compression et aux réverbération diverses, peuvent donner des résultats subjectifs souvent difficilement supportables avec une excellente chaîne de restitution.

Je remarque aussi que des prises de son, parfois des années cinquante ou soixante, réalisées avec un matériel "léger" sans être simpliste donnent une écoute d'un remarquable naturel, parfois un peu oublié. Ceci ne signifie pas que je sois passéiste, j'apprécie aussi beaucoup certaines productions modernes... Pour les chœurs sous voûtes, la stéréo de phase semble un bon choix. :wink:
JACBRU
 
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Message » 13 Mai 2014 19:21

jeffas66 a écrit:J'écoute de la musique électronique à 70-80% à peu près (le reste : surtout musique de chambre et pop/folk minimaliste et assez sombre).
C'est juste que je suis surpris qu'un semi amateur dans son home studio avec des instruments échantillonnés ou des séquenceurs, arrive très souvent à un rendu très largement plus spectaculaire et agréable, que des pros avec de vrais instruments, pour lesquels a fréquemment quelque chose qui ressemble à un boulgi-boulga indigeste.

Quand à nier l'intérêt énorme du multicanal, bon, faudra essayer de convaincre quelqu'un d'autre :mdr: ...voire même Igor, puisqu'il a 4 enceintes dans son système, non ?



à ne pas confondre, que ce qui ressemble à un boulgi-boulga indigeste, est souvent la faute du système qui avoue ces limites quand d'est trop chargé, et non les ingé qui sont en cause.
BPhil
 
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Message » 13 Mai 2014 19:36

Si on parle de musique complexe, "chargée", compare une bonne partie des enregistrements de Magma des années 70 (grosse daube passée au mixer) avec ceux de la même époque de Zappa (magnifiques), et on en reparle.

Et pour la musique electronique, prend ce que faisait par exemple Edgar Froese à la même époque, Altar records ou Ultimae aujourd'hui (toutes petites maisons de disques à micro moyens qui proposent en direct des fichiers 24bits et/ou du Flac/lossless en download) et écoute n'importe quelle prod internationale de pop rock actuelle hyper compressée, enregistrée et masterisée à grand prix par les plus gros studios... :ko:

Pas un problème d'ingé son (probablement) mais de post prod/masterisation surtout.
jeffas66
 
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Message » 13 Mai 2014 21:41

haskil a écrit:
Igor Kirkwood a écrit:
Powerdoc a écrit:il me semble que DG avait développé un système a plusieurs micro, qui tentait compte du retard de phase en fonction de la localisation de chaque micro .


Oui Powerdoc, et c'est un progrès, pas seulement DGG, mais certaines tables de mixages numériques sophistiquées possèdent un rattrapage temporel pour les micros d’appoints mais le calcul des décalages reste nettement moins précis.

Cela est du à l'influence relative des variations de distance du musicien au micro. :

Dans le cas d'une paire de micros placée à 4 mètres une variation de la position du musicien (en prenant 10 cm ce qui est peu) par rapport a un micro le déphasage sera de 0,3 %

Pour un micro d'appoint placé à 30 cm le même déphasage sera de 33%

Seuls les instruments absolument fixes (piano par exemple) échapperont a ce déphasage supplémentaire induit par le principe même d'une Prise de Son Multimicros .

Sans compter le rapport modifié entre son harmonique et son fondamental.


Mais en fait ce qui compte pour l'auditeur exigeant et mélomane en Haute Fidélité, c'est en faveur de la Prise de Son a deux micros une bien meilleure impression de relief sonore, du au déphasage moindre.


Mais un son capté de près... sonnera toujours comme un son capté de près.... quand bien même le retard appliqué au signal rendra la spatialisation plus patente. De nombreux disques de Karajan ont bénéficié lors de leur réédition de cet apport : les ingénieurs de la DGG ayant soigneusement noté les plans de micros de chacune de leurs prises de son, ils ont pu appliquer des lignes de retard à certains d'entre eux pour pour améliorer la spatialisation et ça marche...

A noter que le multimicro bien maitrisé ne sonne pas du tout moins bien que le deux micros tout aussi bien maitrisé dès lors que l'on a des oeuvres complexes à enregistrer... Et même plutôt mieux, voir bien mieux. Il ne faut pas être dogmatique



Quel plaisir de croiser haskil :D !

Nous sommes d'accord, les micros placés trop près donnent un son nasillard.

Une petite anecdote ; lors de l'enregistrement de la musique du film « RIDICULE » (en 5,1) de Patrice Lecomte avec l'orchestre Baroque de la Grande Ecurie et la Chambre du Roy, dirigé par Jean Claude Malgloire, dans la très bonne acoustique du Théatre de Poissy. J'enregistrais avec l'Ingénieur du Son D.L. Celui ci était plus particulièrement chargé avec ma table de mixage Sonosax du réglage des micros d'appoints.
Quelques jours après la fin de l'enregistrement je reçois un appel téléphonique inquiet de Dominique Hennequin le Mixeur du film qui trouve « comme des saturations » sur le disque dur....Il me demande si je n'avais pas un autre document sur l'enregistrement.
Je lui répond que pour le CD du film, j'ai réalisé une prise de son stéréo à 2 micros sur DAT (magnétophone numérique 16 Bits)....Il me demande de toute urgence une copie.
Dès réception Dominique m'appelle immédiatement pour me dire que le son était superbe, les instruments de musique baroque ne supportant pas les micros placés trop prêt de la prise multi micros.

La musique du film Ridicule à obtenu l'Oscar de la meilleure musique de film : Antoine Duhamel

PATRICE LECOMTE.jpg
PATRICE LECOMTE.jpg (49.66 Kio) Vu 2917 fois


Cela dit une prise de son à 2 micros ne sera pas systématiquement meilleure qu'une prise de son multi micro.....et vice versa,OK avec toi Alain.

Des captations complexes comme l'Opéra exigent des prises de son multi micros.
Pour les petites formations jusqu'à l'Orchestre Symphonique il est possible d'enregistrer mieux à deux micros, à la condition d'avoir une salle exemplaire.

Les spécialistes des prises de son à deux micros comme Anré Charlin :thks: et Georges Kisselhoff :thks: (qui enregistrait même en quadriphonie avec 4 micros) ont laissé des enregistrements d’exception.

Venant de terminer en mai pour SONY l'enregistrement des Petits Chanteurs Sainte Croix de Neuilly, avec piano d' accompagnement, la qualité serait elle supérieure à celle d'une prise de son multi micro ? C'est l'avis de Syber :wink: qui était présent à l'enregistrement...
Il est plus aisé d'utiliser la réverbération naturelle d'un beau lieu avec 2 micros plutôt qu'en multi micros.
Sortie du CD avant la fin du mois.

Reste le problème des musiciens qui bougent : chanteurs, violonistes etc..La spatialisation pourra être plus stable avec 2 micros seulement situés à distance, comme indiqué déjà. C'est un problème angulaire.
Igor Kirkwood
 
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Message » 14 Mai 2014 16:20

Igor Kirkwood a écrit:Nous sommes d'accord, les micros placés trop près donnent un son nasillard.

Bonjour Igor,
Je ne suis pas ingénieur du son, mais j'ai une certaine expérience de la conception des systèmes acoustiques de restitution. Meilleurs ils sont, plus les chuintantes et surtout les sifflantes passent mal à cause de voix captées de trop près. Peut-être certaines radios y trouvent leur compte. Ce phénomène, évitable en y mettant un peu de bonne volonté, est très énervant lorsque les autres paramètres de la voix sont de haute qualité à la prise de son et à la restitution. Cela peut quelque peu gâcher le plaisir... Nous avons déjà eu l'occasion d'en parler.

Igor Kirkwood a écrit:Une petite anecdote ; lors de l'enregistrement de la musique du film « RIDICULE » (en 5,1) de Patrice Lecomte avec l'orchestre Baroque de la Grande Ecurie et la Chambre du Roy, dirigé par Jean Claude Malgloire, dans la très bonne acoustique du Théatre de Poissy. J'enregistrais avec l'Ingénieur du Son D.L. Celui ci était plus particulièrement chargé avec ma table de mixage Sonosax du réglage des micros d'appoints.
Quelques jours après la fin de l'enregistrement je reçois un appel téléphonique inquiet de Dominique Hennequin le Mixeur du film qui trouve « comme des saturations » sur le disque dur....Il me demande si je n'avais pas un autre document sur l'enregistrement.
Je lui répond que pour le CD du film, j'ai réalisé une prise de son stéréo à 2 micros sur DAT (magnétophone numérique 16 Bits)....Il me demande de toute urgence une copie.
Dès réception Dominique m'appelle immédiatement pour me dire que le son était superbe, les instruments de musique baroque ne supportant pas les micros placés trop prêt de la prise multi micros.
La musique du film Ridicule à obtenu l'Oscar de la meilleure musique de film : Antoine Duhamel

Cela dit une prise de son à 2 micros ne sera pas systématiquement meilleure qu'une prise de son multi micro.....et vice versa,OK avec toi Alain.
Les captations complexes comme l'Opéra exigent des prises de son multi micros.
Pour les petites formations jusqu'à l'Orchestre Symphonique il est possible d'enregistrer mieux à deux micros, à la condition d'avoir une salle exemplaire.
Les spécialistes des prises de son à deux micros comme André Charlin :thks: et Georges Kisselhoff :thks: (qui enregistrait même en quadriphonie avec 4 micros) ont laissé des enregistrements d’exception.

Venant de terminer en mai pour SONY l'enregistrement des Petits Chanteurs Sainte Croix de Neuilly, avec piano d' accompagnement, la qualité serait elle supérieure à celle d'une prise de son multi micro ? C'est l'avis de Syber :wink: qui était présent à l'enregistrement...
Il est plus aisé d'utiliser la réverbération naturelle d'un beau lieu avec 2 micros plutôt qu'en multi micros.
Sortie du CD avant la fin du mois.
Reste le problème des musiciens qui bougent : chanteurs, violonistes etc..La spatialisation pourra être plus stable avec 2 micros seulement situés à distance, comme indiqué déjà. C'est un problème angulaire.

Ayant eu l'honneur d'assister à une séance de prise de son chœur et piano solo, j'ai pu constater que la prise en stéréo de phase deux micros est une excellente solution pour les groupes statiques, même si l'association du piano demande un peu "d'inventivité" dans la stratégie de capture. :ohmg:

On peut imaginer qu'une prise de son globale peut aussi être intéressante lorsque les artistes sont en mouvement. Même s'il doit être plus difficile d'estomper les bruits de scène, la prise en compte de l'ensemble des phénomènes de réverbération, de manière cohérente, doit avoir des répercussions positives sur la perception du placement des artistes. Mais, effectivement, il y a trop d'intervenants pour un opéra Le multi-micros et même, à mon avis, le multicanal deviennent incontournables, surtout si l'on veut restituer les réactions du public.

Petite remarque complémentaires. Les prises de son en stéréo de phase sont généralement réalisées par des ingénieurs respectueux de la dynamique, ce qui signifie qu'ils réalisent leurs enregistrements sans risquer de tronquer la dynamique autorisée, 90dB pour une quantification sur 16bits. C'est absolument suffisant à condition de respecter un niveau moyen assez bas. Dans ces conditions, si l'on compense par le préamplificateur, on peut obtenir une écoute réaliste sans risque de saturation, en particulier sur les sifflantes, mais pas seulement. Le problème, ce sont les mauvaises habitudes de recours à la compression systématique, pour obtenir un niveau moyen élevé pour donner une fausse nation de "dynamique". Et je ne parle pas de la manipulation de la dynamique et du niveau sur chaque voie en multi-micros pour obtenir une nouvelle esthétique musicale au mixage. Le résultat peut être intéressant entre des mains expertes, ou catastrophique pour qui recherche un certain naturel de restitution...
Dernière édition par JACBRU le 14 Mai 2014 17:39, édité 1 fois.
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Message » 14 Mai 2014 17:39

Peut-être certaines radios y trouvent leur compte


Sérieusement, en radio tous est compressé avec des multibandes Orban et autres.

Stéphane
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Dynamique ?

Message » 15 Mai 2014 8:13

JACBRU a écrit:Petite remarque complémentaires. Les prises de son en stéréo de phase sont généralement réalisées par des ingénieurs respectueux de la dynamique, ce qui signifie qu'ils réalisent leurs enregistrements sans risquer de tronquer la dynamique autorisée, 90dB pour une quantification sur 16bits. C'est absolument suffisant à condition de respecter un niveau moyen assez bas. Dans ces conditions, si l'on compense par le préamplificateur, on peut obtenir une écoute réaliste sans risque de saturation, en particulier sur les sifflantes, mais pas seulement. Le problème, ce sont les mauvaises habitudes de recours à la compression systématique, pour obtenir un niveau moyen élevé pour donner une fausse nation de "dynamique". Et je ne parle pas de la manipulation de la dynamique et du niveau sur chaque voie en multi-micros pour obtenir une nouvelle esthétique musicale au mixage. Le résultat peut être intéressant entre des mains expertes, ou catastrophique pour qui recherche un certain naturel de restitution...

stephane092 a écrit:
Peut-être certaines radios y trouvent leur compte


Sérieusement, en radio tous est compressé avec des multibandes Orban et autres.

Stéphane


Comment réussir à rendre la dynamique d'un enregistrement difficile en Stéréophonie de phase à 2 micros et en prise de son multi micro ?

Exemple qui a interloqué Syber :wink: lors de l'enregistrement SONY il y a 15 jours de la chanson "A la Clairefontaine"

Premiers essais: les vocalises en sur-aigu du " ...un rossignol chantait.." interprétées par 2 choristes...couvraient les paroles du chœur :( (de 10 db environ :o ).

Impossible de faire chanter les 2 enfants moins fort....ils chanteraient faux :-?

J'ai reculé les 2 enfants solistes "rossignols", après quelques essais, d'une quinzaine de mètres derrière les deux micros. La différence de dynamique entre les enfant solistes dans le sur-aigu et l'ensemble du chœur devenant alors optimale.

En Studio multi micro, il aurait fallu mettre les 2 solistes dans une cabine séparée, afin que le su-aigu ne couvre pas le chœur, et traiter fortement ces voix solistes au compresseur.

Dans l’Église Saint Pierre de Neuilly j'ai obtenu davantage de réverbération sur ces deux voix solistes que sur le chœur, en effet la distance vis à vis des micros étant bien plus importante, la réussite de cette réverbération plus lointaine à donné plus de rondeur aux timbres .

Différence de technique , donc.
Fichiers joints
Enregisrtrement SONY PCSCN.jpg
Igor Kirkwood
 
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Message » 15 Mai 2014 18:02

Igor Kirkwood a écrit:Comment réussir à rendre la dynamique d'un enregistrement difficile en Stéréophonie de phase à 2 micros et en prise de son multi micro ?
Exemple qui a interloqué Syber :wink: lors de l'enregistrement SONY il y a 15 jours de la chanson "A la Clairefontaine"

Premiers essais: les vocalises en sur-aigu du " ...un rossignol chantait.." interprétées par 2 choristes...couvraient les paroles du chœur :( (de 10 db environ :o ).
Impossible de faire chanter les 2 enfants moins fort....ils chanteraient faux :-?
J'ai reculé les 2 enfants solistes "rossignols", après quelques essais, d'une quinzaine de mètres derrière les deux micros. La différence de dynamique entre les enfant solistes dans le sur-aigu et l'ensemble du chœur devenant alors optimale.
En Studio multi micro, il aurait fallu mettre les 2 solistes dans une cabine séparée, afin que le su-aigu ne couvre pas le chœur, et traiter fortement ces voix solistes au compresseur.
Dans l’Église Saint Pierre de Neuilly j'ai obtenu davantage de réverbération sur ces deux voix solistes que sur le chœur, en effet la distance vis à vis des micros étant bien plus importante, la réussite de cette réverbération plus lointaine à donné plus de rondeur aux timbres .
Différence de technique , donc.

Cela me rappelle la position des micros pour la prise de son du chœur "La Cigale de Lyon". Mais l'acoustique de Saint Pierre de Neuilly doit probablement être plus maitrisable que celle de l'amphithéâtre ardéchois...

Le multi-micro et le multicaanal peuvent aussi être très bien : J'ai visionné et réécouté hier au soir le BluRay Live Kisses de Paul Mc Cartney enregistré le 9 février 2012 au mythique studio Capitol de Los Angeles. Le directeur artistique et pianiste était... Diana Krall accompagnée de ses habituels musiciens, elle ne chante pas. Eric Clapton et Stevie Wondeur participaient. Les chansons, des standards des années cinquante et soixante... De mon point de vue, une pure merveille. La prise de son a été réalisé avec un matériel très Vintage... En multi-canal, j'étais dans le studio en face de Paul... avec beaucoup de sérénité et la qualité Eagle Vision.
PMcCartney-LiveKiss_01.jpg
Paul McCartney Live Kisses
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Eglise contre Auditorium

Message » 17 Mai 2014 16:44

JACBRU a écrit:...Cela me rappelle la position des micros pour la prise de son du chœur "La Cigale de Lyon". Mais l'acoustique de Saint Pierre de Neuilly doit probablement être plus maitrisable que celle de l'amphithéâtre ardéchois...


C'est ce que pensent probablement la majorité des forumeurs, le son doit forcément être "plus maitrisable" en Chapelle qu'en auditorium.

Petite erreur Jacques :D que je vais m'efforcer de corriger.

La réverbération d'une Chapelle est d'environ 3 secondes, et elle apparait intense; celle d'un auditorium moins de 1 seconde et cette réverbération s'avère moins marquée.
Ce qui fait que dans la chapelle la réverbération "revient" brouiller le son direct. Comment réagir alors ?

Lors de l'enregistrement, il y a une quinzaine de jours, des Petits Chanteurs Sainte Croix de Neuilly dirigés par François Polgar pour SONY j'ai placé les 30 chanteurs en arc de cercle autour des 2 micros Neumann TLM 50, de façon proche (voir photo plus haut) et sur 3 rangs en hauteur, puis à l'aide d'environ 16 m2 de panneaux acoustiques spéciaux j'ai "asséché " la réverbération courte qui altère le son. Par ailleurs j'ai éloigné les chanteurs des murs afin de diminuer encore la réverbération.

Tout ce travail n'a pas été à effectuer pour l'auditorium des chanteurs de la Cigale de Lyon.

Le résultat ? Pour la Cigale de Lyon on a un beau son bien détouré ...mais manquant de ce caractère qu'offre le son d'une belle Église, à noter que le dispositif utilisé pour les Petits Chanteurs Sainte Croix de Neuilly a le double avantage de garder une parfaite clarté au texte, nécessaire pour "Les plus belles chansons enfantines" et de rendre une exceptionnelle ambiance sonore.
Igor Kirkwood
 
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Message » 17 Mai 2014 23:55

Igor Kirkwood a écrit:Le résultat ? Pour la Cigale de Lyon on a un beau son bien détouré ...mais manquant de ce caractère qu'offre le son d'une belle Église, à noter que le dispositif utilisé pour les Petits Chanteurs Sainte Croix de Neuilly a le double avantage de garder une parfaite clarté au texte, nécessaire pour "Les plus belles chansons enfantines" et de rendre une exceptionnelle ambiance sonore.

Je me suis mal exprimé, je pensais plus au résultat, à l'acoustique particulière et inimitable d'une église que j'ai tendance aussi à préférer.
L'auditorium était plus petit, moins haut de "plafond", logique que le temps de réverbération soit plus court. En plus les soixante enfants dans un lieu finalement assez restreint apportait un certain amortissement "naturel" aux ondes sonores.

Bon dimanche.
JACBRU
 
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Le CR GLOBAL de Syber

Message » 21 Mai 2014 13:04

Merci François :D pour ton CR GLOBAL incluant la prise de son pour SONY des Petits Chanteurs Sainte Croix de Neuilly dirigé par François Polgar (Direction Artistique Jean-Christophe Polgar) et la ré-écoute via 3 casques différents et celle du système Yamaha/Be+.

A noter que Jean Luc Ohl était présent pour cette écoute au Studio. Parmi les étroites voies d'amélioration du système outre le passage du caisson DD15 en FIR 12288 taps contre 2 x 6144 taps il a été évoqué le DIRAC.
Jean Luc qui doit réaliser en mai 2 installations DIRAC Pro (pour Universal...) va implémenter ces algorithmes DIRAC au Studio...Sans être certain que cela sera mieux qu'actuellement :-? .

Afin de tester plus finement il est prévu un vrai test ABX avec 4 OpenDRC : 2 pour le DIRAC 2 pour le 8 DRC actuel (1 OpenDRC pour frontales 1 OpenDRC pour le caisson).
....Et bien sur le boitier ABX personnel de JLO

Syber a écrit:A l’invitation d’Igor, je me suis rendu le 3 mai dernier à l’enregistrement de la chorale des Petits Chanteurs Sainte Croix de Neuilly. Il s’agissait de la dernière séance d’une série destinée à produire un CD intitulé « Chansons enfantines » et elle était essentiellement consacrée à la prise de son de la chanson « A la Claire Fontaine ».

La séance s’est déroulée pour ma part en deux expériences distinctes. La première en cabine ; cabine improvisée sous la forme d’une absidiole dont l’ouverture communiquant avec la nef a été fermée par une vitre très épaisse et une porte du même matériau. Les raisons de cette modification me sont inconnues. La seconde dans la nef pour écouter le chœur chantant.
J’ai donc réussi à placer absidiole. C’était le moment ou jamais.

La première surprise en ce qui me concerne, a été de découvrir que pour tenir compte de la difficulté de concentration des jeunes chanteurs, l’enregistrement se fait phrase par phrase sous la direction artistique d’une personne en cabine au côté d’Igor. Personne qui vérifie en suivant la partition et le texte, la tonalité, la justesse, les intentions, les effets du chœur ainsi que toute une série de paramètres qui ont trait à l’art du chant choral et qui m’échappent en grande partie par méconnaissance du sujet. Toutefois, disposant moi aussi d’un casque comme Igor et le DA (la vitre atténue fortement les sons de la nef, donc le casque est obligatoire pour entendre ce qui s’y passe) je constatais avec plaisir que j’arrivais malgré tout de temps en temps à diagnostiquer que « quelque chose » clochait dans la prise de son du moment, ce qui justifiait d’en faire une nouvelle ; tout en restant la plupart de temps incapable de nommer ce qui n’allait pas. Donc, il s’agit d’un travail qui ne s’improvise pas et qui requiert les compétences de toute une série de professionnels ; du chœur au chef de chœur en passant par l’ingénieur du son puis le DA.

Un entracte survient et Igor me propose d’aller dans la nef près du chœur pour l’écouter en live. Bien qu’il ait prévenu le chef de chœur que « quelqu’un » passerait, je sens immédiatement un peu de fébrilité de sa part dans sa manière un peu différente de s’adresser au chœur l’espace d’un instant : j’entre sur son territoire. Je me fais discret en m’asseyant à environ un mètre derrière le siège du piano qui est inoccupé à cet instant de l’enregistrement ; je suis donc assis sur la première rangée de prie-Dieu à environ 2 mètres derrière les micros et peut-être à cinq mètres du chœur.

La chorale démarre et je fais alors le plein de sensations de cette expérience inédite pour moi (j’ai déjà entendu des chœurs en live, mais j’étais placé en milieu de salle et il s’agissait de salles de concert, pas d’églises). La dynamique est très élevée. L’aération et la scène sonore sont bien meilleures que ce que je percevais au casque. Les chuintantes en fin de syllabes que j’entendais au casque sont moins marquées, l’intelligibilité reste en revanche identique. Il s’agissait d’un casque Sony de gamme bien inférieure au Stax. Pour valider mes impressions, je vérifierai en rentrant en cabine un peu plus tard que les enregistrements reproduits sur le Stax sont bien plus proches de la réalité perçue sur l’ensemble des paramètres.

Arrive la prise de son avec les « Rossignols ». Ceux-ci sont placés environ 10 à 12 mètres derrière moi. Ils débutent leur partition. Je suis immédiatement saisi, interloqué par leur puissance sonore. J’écarquille les yeux et me tourne vers la vitre de la cabine pour constater qu’ils ont eu la même impression : c’est trop fort par rapport au chœur. Igor fait reculer les deux solistes et les choses rentrent dans l’ordre en obtenant un meilleur équilibre.

L’intérêt de l’expérience ne s’arrête pas là. Quinze jours plus tard, le master est disponible et je vais pouvoir l’écouter sur la chaine d’Igor en ayant encore en tête mes impressions ressenties lors de l’enregistrement.

Nous commençons par écouter « A la Claire Fontaine ». Je retrouve mes sensations du live … en montant le son encore et encore, jusqu’à retrouver l’émotion particulière ressentie à l’écoute des Rossignols (un frisson mâtiné d’une légère exaltation nostalgique et céleste ; si !) ; trop faible, l’émotion ne remonte pas et trop fort c’est crispant. Il faut trouver le bon niveau. Rien à critiquer concernant l’écoute. Je retrouve la dynamique, les timbres, la spatialisation, la réverbération que j’avais pris soin de compter mentalement lors de ma présence près du chœur.

Il est troublant de constater un phénomène d’imprégnation au sujet du niveau d’écoute. Je m’explique (difficilement, je préfère vous prévenir) : en dehors de ce titre « A la Claire Fontaine » pour lequel j’étais présent lors de l’enregistrement, je ne ressens pas la même nécessité d’écouter les autres titres de ce master à niveau réel. Je peux les écouter plus bas, tout en réalisant parfaitement que le niveau est trop bas par rapport à la réalité que j’ai vécue. Ce qui se repère très rapidement sur les passages des solistes par exemple, car il y a des variations de timbres entre ce que l’on entend et ce que l’on sait de leur réelles capacités dynamiques. Sur les autres titres, ne possédant pas un référentiel aussi exact, je suis plus tolérant.

En résumé et dit autrement, je pense que dans le cas de « A la Claire Fontaine », je « sais » à quel niveau je dois écouter sa reproduction car j’ai assisté à l’évènement et j’ai besoin de ce niveau pour ressentir pleinement les émotions (j'ai appris quel est le niveau correct). Pour les autres titres je reconstruis plus facilement une « possibilité d’évènement » et l’émotion vient différemment. Elle vient, mais différemment.

"Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément", qu’il disait l’autre.

Bref, vous voyez ce que je veux dire !


Nota:
l'importance de connaitre le vrai niveau d'écoute lors de la prise de son, et la reproduction pour Syber
Dernière édition par Igor Kirkwood le 21 Mai 2014 17:28, édité 2 fois.
Igor Kirkwood
 
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Message » 21 Mai 2014 13:29

Igor, qui doit faire le retour sur la ré-écoute sur les trois casques différents ?

Je trouve ce CR très très intéressant, tant sur le moment de prise de son, que sur la ré-écoute sur ton système ! Syber nous confirme bien que seule une personne ayant assisté à l'enregistrement (dont le preneur de son, bien entendu !) peut juger un système sur sa transparence ! Il nous amène également une information sur le niveau d'écoute fort instructive !!!

Merci Syber pour ce retour ;-)
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Message » 23 Mai 2014 18:17

Syber a écrit:La première surprise en ce qui me concerne, a été de découvrir que pour tenir compte de la difficulté de concentration des jeunes chanteurs, l’enregistrement se fait phrase par phrase sous la direction artistique d’une personne en cabine au côté d’Igor. Personne qui vérifie en suivant la partition et le texte, la tonalité, la justesse, les intentions, les effets du chœur ainsi que toute une série de paramètres qui ont trait à l’art du chant choral et qui m’échappent en grande partie par méconnaissance du sujet. Toutefois, disposant moi aussi d’un casque comme Igor et le DA (la vitre atténue fortement les sons de la nef, donc le casque est obligatoire pour entendre ce qui s’y passe) je constatais avec plaisir que j’arrivais malgré tout de temps en temps à diagnostiquer que « quelque chose » clochait dans la prise de son du moment, ce qui justifiait d’en faire une nouvelle ; tout en restant la plupart de temps incapable de nommer ce qui n’allait pas. Donc, il s’agit d’un travail qui ne s’improvise pas et qui requiert les compétences de toute une série de professionnels ; du chœur au chef de chœur en passant par l’ingénieur du son puis le DA.

Un entracte survient et Igor me propose d’aller dans la nef près du chœur pour l’écouter en live. Bien qu’il ait prévenu le chef de chœur que « quelqu’un » passerait, je sens immédiatement un peu de fébrilité de sa part dans sa manière un peu différente de s’adresser au chœur l’espace d’un instant : j’entre sur son territoire. Je me fais discret en m’asseyant à environ un mètre derrière le siège du piano qui est inoccupé à cet instant de l’enregistrement ; je suis donc assis sur la première rangée de prie-Dieu à environ 2 mètres derrière les micros et peut-être à cinq mètres du chœur.

La chorale démarre et je fais alors le plein de sensations de cette expérience inédite pour moi (j’ai déjà entendu des chœurs en live, mais j’étais placé en milieu de salle et il s’agissait de salles de concert, pas d’églises). La dynamique est très élevée. L’aération et la scène sonore sont bien meilleures que ce que je percevais au casque. Les chuintantes en fin de syllabes que j’entendais au casque sont moins marquées, l’intelligibilité reste en revanche identique. Il s’agissait d’un casque Sony de gamme bien inférieure au Stax. Pour valider mes impressions, je vérifierai en rentrant en cabine un peu plus tard que les enregistrements reproduits sur le Stax sont bien plus proches de la réalité perçue sur l’ensemble des paramètres.

Je n'ai pas fait de compte rendu de ma propre expérience lors de la prise de son de "effervescence", album de la chorale "La Cigale de Lyon". Mais je retrouve dans ton CR beaucoup de mon ressenti. J'ai en particulier découvert le rôle de la chef de chœur, Anne Marie Cabut et de son équipe. Il faut vraiment une osmose entre elle et l'ingénieur du son, Igor dans le cas cité. En tous cas la gestion des choristes est très précise, rien n'échappe à la vigilance de l'équipe.

Effectivement les casques Stax sont de parfaits outils de contrôle en l'absence de moniteurs de proximité, impossible à envisager en dehors d'un studio. Le naturel de leur restitution et leur précision, en particulier dans le haut du spectre, sont exceptionnels.

Syber a écrit:Arrive la prise de son avec les « Rossignols ». Ceux-ci sont placés environ 10 à 12 mètres derrière moi. Ils débutent leur partition. Je suis immédiatement saisi, interloqué par leur puissance sonore. J’écarquille les yeux et me tourne vers la vitre de la cabine pour constater qu’ils ont eu la même impression : c’est trop fort par rapport au chœur. Igor fait reculer les deux solistes et les choses rentrent dans l’ordre en obtenant un meilleur équilibre.

Igor Kirkwood a écrit:Nota: l'importance de connaitre le vrai niveau d'écoute lors de la prise de son, et la reproduction pour Syber

Une question à Igor. Tu captes le message musical sous 24bits, ce qui laisse une bonne liberté pour conserver la dynamique "live". L'édition de ces prestations est réalisée sur CD, donc sous 16 bits, donc moins de liberté dynamique. Bien sûr, le niveau moyen des CD est assez faible pour disposer d'un maximum de liberté. Cependant, pour les versions 16bits, appliques-tu une légère compression ou arrives-tu à intégralement respecter la dynamique réelle, forcément grande avec une chorale?
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24 BITS ?

Message » 18 Juin 2014 9:41

JACBRU a écrit:
Igor Kirkwood a écrit:Nota: l'importance de connaitre le vrai niveau d'écoute lors de la prise de son, et la reproduction pour Syber

Une question à Igor. Tu captes le message musical sous 24bits, ce qui laisse une bonne liberté pour conserver la dynamique "live". L'édition de ces prestations est réalisée sur CD, donc sous 16 bits, donc moins de liberté dynamique. Bien sûr, le niveau moyen des CD est assez faible pour disposer d'un maximum de liberté. Cependant, pour les versions 16bits, appliques-tu une légère compression ou arrives-tu à intégralement respecter la dynamique réelle, forcément grande avec une chorale?


Salut Jacques :D

Il convient de savoir qu'un enregistrement de 24 BITS n'est pratiquement jamais en 24 BITS.
En effet la marge de sécurité, en niveau, que laisse un Ingénieur du Son aboutit à du 23 BITS voir 22 BITS. :idee:

Mais une différence de qualité auditive va exister entre un enregistrement 16 BITS et un enregistrement de 24 BITS
En effet les mêmes précautions aboutirons non à du 16 BITS :D mais à du 15 BITS :( ou du 14 BITS :( :( .....Et là une différence en test ABX est possible (elle a d'ailleurs été réalisée :idee: )

le Mastering d'un CD avec définition originale en 22 BITS va aboutir à un CD avec une véritable définition 16 BITS.
La différence auditive en tests ABX n'existe pas dès lors...sauf exceptions :roll: comme lors dune démo de SONY lors d'un salon Haute Fidélité ou une goutte d'eau était enregistrée à moins 70 dB puis "remontée" à un niveau normal.

La dynamique d'un CD de 16 BITS soit 90 dB suffit largement, en effet le bruit de fond interne du micro est de l'ordre de 70 dB sans parler du bruit de fond du studio ou celui du salon du mélomane en écoute finale.

Je ne compresse jamais mes enregistrements je préfère si des instruments ont trop de dynamique les éloigner des micros (comme pour les deux chanteurs solistes évoqués par Syber :wink: )
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