haskil a écrit:Le premier problème de ton post, c'est de faire accroire l'idée qu'un amplificateur n'est pas un objet technologique de masse. Or, il en est un au même titre qu' un ampli ou un lecteur CD ou un Tuner ! Tu es contaminé par le floklore qui sévit dans ce milieu... Et sa fabrication/conception beaucoup plus simple que celle d'un appareil photo numérique vendu 100 euros...
Ensuite, si le petit concepteur prend le risque de mettre dans le commerce un ampli qui a les défauts que tu décris : qu'il passe son chemin et vende des hots dogs sur les plages l'été. Car le premier concepteur venu conçoit un amplificateur qui n'a pas de défauts tels que ceux que tu décris, s'il décide qu'il ne les as pas.
L'amplificateur n'est pas un objet technologique de masse, dans mon propos, du coté de certaines productions. Un ampli d'artisan ou de petite structure à disons 1000 euros est en conccurence (ou sur le même marché) que celui de la multinationale, mais pour moi, il n'est pas, dans mon propos, un objet technologique de masse, son fabricant n'a pas la même largeur d'épaule que la multinationale. C'est dans ce sens qu'il faut comprendre mon intervention.
Par ailleurs, je parlais d'un défaut , en l'illustrant , mais des défauts ou limitations moins sensibles peuvent produire, il me semble, les effets que je décris.
Ce n'est pas une idéalisation de la fabrication d'un appareil électronique comme d'un bijou, là tu pourrais effectivement parler de folklore. Un apareil photo est infiniment plus complexe à mettre en développement et fabrication, mais l'échelle de fabrication rend les choses bien différentes, et les stuctures plus ou moins sensibles à certains types de critiques.
L'amateur (= qui est intéressé) d'ampli devrait pouvoir avoir accès à un maximum de données, sans langue de bois. Les revues peuvent être faites pour ça, c'est ce qu'il semble que nous souhaitons dans ces lignes, moi compris, même si mes propos peuvent amener à penser le contraire. Je dis juste que le traitement de cette vérité n'est pas aussi facile à jouer dans le cas des productions de petites structures, par essence très fragiles, ou plus fragiles aux moindre soubresauts et risques de contre sens ou d'effets de loupe que peuvent provoquer des commentaires réservés.
Je ne dis pas qu'il ne faut pas critiquer, mais que ça doit être fait avec beaucoup de doigté pour les fabrications plus confidentielles. Et ça peut être une des raisons de la frilosité des revues sur ce point, frilosité qui ne va pas dans le sens d'une information plus complète et réaliste.