pm57 a écrit:Je vais partir d'une hypothèse que que pense juste, une enceinte de qualité mise au point avec une courbe de réponse quasi plate en chambre sourde, elle est sensée ''sonner'' juste, c'est le fait de la disposer dans une pièce non idéale qui en dénature la sonorité.
Hors que fait la correction active, elle modifie la courbe de réponse de l'enceinte sensée être bonne, alors que la cause des éventuels défauts c'est bien la pièce.
Il semble donc que c'est bien la pièce qu'il faut modifier, et non l'enceinte, d’où un résultat bien plus probant avec une correction passive.
J'ai la chance d'avoir une pièce qui qui n'a pas de gros défauts, le mobilier me suffit pour corriger ceux restants, en actif un mode loudness pour les écoutes à très bas volume suffit à mon bonheur.
L'enceintes, toujours l'enceintes... on revient toujours et encore, et de plus en plus, à elle...
Bien sur que face à une enceintes bien mise au point, la pièce sera "toujours" le point faible, même si le constructeur intégré une "moyenne" des situations rencontrées dans la pratique, mais les traitements passifs sont déjà là, à notre disposition pour pallier ce problème... et "aucun" amateur de ne les utilise de façon scientifique, autre qu'empirique. Je mets des guillemets à "aucun", car leur nombre est si réduit que l'idée est là.
Reste que la correction permet d'arranger les choses, qu'elle progresse et que l'association d'une pièce saine, d'un mobilier normal (celui d'un" intérieur bourgeois classique" disait Philippe Muller de Passavant et BW) plus quelques petites corrections dans le grave adaptées aux gros défauts permet déjà de franchir un grand cap qu'aucun changement d'ampli, de sac, de source, de câbles ne permettra jamais...
Alors, il faut imaginer, car après tout nous sommes dans une filière "avenir de la haute fidélité" plutôt prospective et rêveuse, que les acousticiens, psychoacousticiens, informaticiens travailleront de plus en plus main dans la main pour créer des algorithmes qui sauront
tromper l'oreille pour une plus grande fidélité ce qui semble paradoxal, mais ne l'est pas tant que ça : la stéréo consiste à recréer des sources virtuelles, voire à les fabriquer à la production... tout en trouvant des solutions de mesures et d'analyses plus fines encore que celles que nous employons de nos jours et s'annoncent...
Toi et moi avons l'âge d'avoir connu une haute fidélité pas encore rongée par les délires des gris gris et autres balivernes, d'appartenir à une génération qui croyait dur comme fer qu'un bon correcteur de grave et d'aigu était utile, que le transistor était plus performant que les tubes, qu'un filtre subsonique l'était tout autant, que le LP était un pis aller à côté de la bande magnétique tournant à 19 cm/s pour ne rien dire de celle tournant à 38 cm/s... qui avons connu le temps où l'enceinte bibliothèque faisait 50 cm de hauteur et 35 cm de largeur... Nous voyons où l'on en est : de la source aux borniers de l'ampli, la qualité atteint un niveau inimaginable il y a 40 ans. Et pour un prix divisé par combien ? Pour le prix d'une 125 Thorens et de sa cellule, on a tout amplificateur compris... reste encore et toujours le maillon final.. l'enceinte, toujours compliquée à choisir et à mettre en oeuvre... mais dont la qualité dans les marques sérieuses a fait des progrès car l'informatique a raccourci et affiné la mise au point...
Un fabricant me racontait, alors qu'il a fait ses débuts chez Leon du temps d'Elipson, que les mesures imprimées sur bandes papiers prenaient un temps infini, que la fabrication des prototypes pour les mesures étaient fastidieux alors qu'aujourd'hui les simulations aident beaucoup et raccourcissent le processus...
Alors l'avenir de la hifi sera très très très technique, mais d'une technique de plus en plus invisible pour l'utilisateur...
Alors, j'ai confiance dans