Je recolle ici le CR avec photos que j'avais fait des Epilogue 1+2 avec système +/- full Goldmund, ça me parait approprié
je vais également éditer un de mes post en première page pour rééférencer les CR au fur et à mesure qu'ils apparaitront, on les retrouvera facilement comme ça
Le 29 décembre 2007 : Jeudi soir, jusqu'à tard, j'ai eus la chance de pouvoir jouer avec les épilogues 1+2, en essayant plusieurs config d'amplification derrière
Pour mémoire voici ce que j'avais écrit il n'y as pas longtemps suite à la découverte des Magico V3
Goan a écrit:En système de très haut de gamme de la mort qui tue j'ai déjà eu la chance de pouvoir écouter un paquet de truc différent, et même parfois, de jouer avec pendant de longs mois lorsque je bossais chez Jeff ou tout simplement que j'habitais beaucoup plus près de chez lui et que je passais quasiment toutes mes fins d'après midi et samedi dans son magasin.
De toutes ces multiples écoutes j'ai retenus 2 marques qui m'ont marquées plus que les autres.
La première est Wilson Audio......
La deuxième marque c'est Goldmund, malheureusement il n'y as que la gamme épilogue qui coûtent un corps entier qui m'as plut chez eux (et les anciennes Analogue également), le problème de l'épilogue 1 c'est que ça reste une petite enceinte, et même si c'est une très grande petite enceinte, les loies de la physique sont incontournables, et une bilbiothèque 2 voies avec un 18 cm dans le grave est à un moment ou un autre frustrante par son manque d'ampleur, de punch, dans le bas du spectre. Il faut donc aller sur l'épilogue 1+2, là il faut à nouveau trouver une centrale nucléaire à mettre derrière, mais au delà de ces basses considérations de mariage, cette enceinte à un timbre magnifique avec une très belle ouverture, beaucoup de transparence, une très belle scène sonore, un peu moins précise et détaillé que les Wilson mais plus homogène et "globale", quand les amplis adéquat sont associés on trouve la même spontanéité fulgurante que chez Wilson, mais en encore plus rapide et cette fois ci avec un grave parfaitement lisible et nuancé. Bref globalement je préfère mais les Wilson gardent un coté un peu plus analytique et "punchy" qui me manque un petite peu, et même genre de constat que sur les Wilson, si on met une électronique qui permet de trouver ces qualités, ça détimbre et ça manque de corps, mais globalement c'est cette écoute que je préfère, car plus facile à marié et dans ce cas il n'y as pas de défaut, juste que quelques points pourraient être plus exacerbés comme sur les Wilson...........
Donc après avoir put réécouter ces Epilogues 1+2 dans des conditions que je connais bien et avec différents amplis derrière, voici mes impressions, mais en gros ce que j'ai écrit plus haut est toujours valable.
L'idée de base était d'essayer le gros ampli stéréo Vitus avec un préamp devant pour voir ce que ça donnait à la place du préamp intégré dans l'ampli, nous l'avons donc branché en premier lieu avec le Ayre K1XE.
Du coup on s'est dit que ce serait bien d'écouter tout cela sur les enceintes Goldmund.
Tout de suite le placement des enceintes s'est avéré ne pas être optimale, en particulier à cause de l'acoustique de la pièce qui à tendance à amplifier une partie du bas du spectre, et du coup à empâter un peu l'écoute au global, on avance donc les enceintes d'une bonnes quarantaine de centimètres, puis on peaufine l'écartement et le pincement, tout de suite ça ouvre infiniment plus et le bas du spectre retrouve un niveau normal et une bonne lisibilité.
Pour revenir à l'essai initial du préamp Ayre sur le bloc Vitus, à vrai dire c'est différent de l'étage de préamplification interne du Vitus, mais pas fondamentalement meilleur, on gagne peut être un peu en terme en terme d'analyse et de contrôle, mais ça timbre un petit peu plus terne, nous n'avons pas approfondi plus en avant cette écoute car l'effort financier supplémentaire ne nous a pas parut en adéquation avec un gain musical suffisant.
Nous avons donc alors branché le Goldmund SR8 en tant que préampli numérique, en source nous utilisions le drive Ayre D1X et le convertisseur Goldmund Digin, nous avons donc juste eu à déplacer le convertisseur après le préampli numérique au lieu d'avant avec le préampli Ayre.
Tout de suite la différence est flagrante, beaucoup plus d liberté, d'ouverture, et une profusion de détail qui arrive en plus, mais bien intégré à l'ensemble, ça amène de la vie à ce bloc Vitus qui est naturellement timbré assez doux mais l'ajout de ce préampli numérique apporte indéniablement de la vie et de la légèreté à l'écoute.
Cependant sur ces Epilogues 1+2 il semble un petit peu court en terme d'énergie en particulier. C'est là que Jeff à l'idée de sortir le grand jeu et de profiter des forces en présences qui ne sont pas là habituellement, à savoir les blocs mono Goldmund, une paire de 18.4, et leurs récents remplaçants les Telos 200, et tant qu'à faire on va se concocter une biamplification
Et bien c’est malheureux à dire, mais il faut au moins ça pour que ces magnifiques enceintes chantent comme il faut, là on a enfin une grosse dynamique avec enfin un grave qui prends aux tripes quand on pousse le volume, le haut du spectre se retrouve encore plus libéré également, et le tout à beaucoup de cohérence.
C’est à ce moment là que je reviens sur ce que j’ai écrit il y a quelques semaines à propos de ces enceintes et des Magico V3, ce sont 2 écoutes relativement différentes, les Goldmund ont un pouvoir de résolution supérieur, avec une quantité de micro détail parfaitement mis en évidence et une aération supérieur aux Magico.
Mais la capacité à être hyper rapide et percutante, en particulier dans le grave, est plus impressionnante sur les Magico, probablement qu’on peut y arriver sur les Goldmund, mais il faudrait encore plus charger en amplification alors que là on y est déjà pas aller avec le dos de la cuillère. A cet égard avec Jeff, nous avons à ce moment repensé à l’ampli Soulution qui dans ce registre semble particulièrement impressionnant.
Pour ce qui est des timbres les Magico conservent cette fabuleuse sensation de matière toujours présente et presque palpable, même dans l’aigu, les épilogues sont elles plus limpides, liquides, les 2 écoutes sont aussi plaisante que différentes sur ce point précis.
Les points ou à mon avis il n’y a pas photo entre ces 2 enceintes, c’est la capacité d’analyse, en particulier sur le médium/aigu ou on entend incontestablement plus de chose avec la Goldmund, et la scène sonore, celle de la Magico à une ampleur stupéfiante pour sa taille, mais avec les Goldmund il se dessine devant nous quelques chose d’encore plus grand, mais d’également plus précis avec des plans sonore en 3D qui peuvent partir dans tout les sens suivant les enregistrements, les interprètes sont plus facilement localisable, mais on dessine également mieux leurs contours grâce à l’aération supplémentaire.
Bref vraiment une écoute exceptionnelle et qui aurait put l’être encore un peu plus si nous avions pu configurer le SR8 comme nous le voulions (fainéantise du moment, pas le courage de sortir l’ordi et de configurer le truc) afin d’optimiser les modes de branchement avec les amplis, si l’occasion se représente j’essayerait bien également avec le Vitus dans le médium aigu et en gardant les Goldmund dans le grave, le timbre plus doux de ce Vitus me semble plus en adéquation avec ce que j’aime, à voir.
Reste que ces enceintes coûtent 3 fois plus cher que les Magico, et qu’en terme d’amplification il faut je pense également multiplier par 3 le budget par rapport à ce qui convient aux Magico, donc oui c’est bien mieux en ce qui me concerne (à par sur les timbres ou c’est une histoire de goût, mais je ne dirais pas que l’une est meilleure que l’autre ayant beaucoup aimé les 2 écoutes sur ce point).
Bref un grand moment de plaisir et qui restera à priori un rêve, car si les Magico sont envisageable un de ces jours, les Goldmund avec ce qu’il faut pour en tirer le plein potentiel nécessitent impérativement un tiquet d’euro million gagnant