indien29 a écrit:padcost a écrit:Tu vas vérifier "à l'aveugle" où, quand, comment ?
Pourrais-tu me citer un seul exemple de "vérification" à l'aveugle au moment d'acheter (et pas seulement de choisir) un appareil ?
Tout ceci est du vent. Rien que du vent.
Encore fois, dans une comparaison à l'aveugle, l'auditeur doit être étranger au protocole. Ou alors on est dans la mascarade...
A titre perso, pour faire le choix des composants d'une chaine HiFi, je choisi sur des valeurs techniques connues (fiche constructeurs, tests indépendants type ASR)
Je choisi le plus neutre, avec les caractéristiques désirées (puissance pour un ampli, gain interne, puis tout ce qui fait qu'un ampli est bon, THD, SN etc...) Pas la peine d'aller écouter quoi que ce soit, c'est inutile.
Idem pour un Dac, de bonnes mesures montrent que le Dac offre des performances supérieures à ce qu'un humain peut entendre.
Comme le dit justement Haskil, je vais aussi regarder ce que l'appareil peut faire, et quantifier l'ordre d'importance des différents éléments, leur impact sur la neutralité de la chaine au moment de l'écoute.
Les ABX nous ont montré que les mesures rejoignent l'écoute, elle les dépassent et de loin pour les électroniques ! Pour les enceintes, c'est bien plus complexe (voir au dessus)
Les ABX servent a coroborer ces points dont ont peu douter.
Kro par exemple, sur la rubrique DIY, après avoir mesuré un HP et noté un pic de fragmentation qui génère une distortion, regarde si elle se trouve dans le domaine de l'audible, il essaye ensuite de l'entendre, dans la bande des 800 / 3 kHz, zone fréquentielle ou elle est la meilleur, ont peut entendre des défauts vers les -60dB.... au dela, c'est le domaine des chauves souris...
Intellectuellement parlant je suis d'accord pour les DAC , par contre moins pour les amplis.
Le DAC n'a qu'un seul rôle , celui de convertisseur, et le niveau technique est tel, que les derniers convertisseurs bien conçus atteignent un niveau de performance allant bien au dela des limites de l'oreille humaine .
Par contre un ampli a un job plus compliqué : non seulement il faut qu'il amplifie en voltage le signal, mais il faut qu'il le fasse contre une charge electrique et complexe , celle des enceintes. Les amplis sont rarement mesurés contre une charge complexe, et celle ci d'ailleurs varie d'une enceinte à l'autre. La simple lecture des fiches techniques les plus usuelles ne suffit pas à pouvoir determiner si tel ou tel ampli va se marier avec telle ou telle enceinte.
D'un point de vue pratique je m'en suis aperçu, le jour ou Franck 660 est venu chez moi, avec ses lustya pour les comparer, avec mes PBN audio B741 , mes illumina 66. Il avait également amené son UP et son UGS (pré ampli à composants discrets)
J'ai put comparer mes B741 amplifiés par le UP versus mon cambridge 851 W . Malgré que ce dernier avait plus de puissance, le UP drivait mieux mes enceintes, et cela s'entendait particulièrement dans le registre du grave . Du coup l'image sonore était plus équilibrée. Je précise que essai non à l'aveugle (mais si Franck était persuadé de son UP, pour moi j'était persuadé qu'il n'y aurait pas de différences) . Même essai avec son pré ampli, et là , pas de différences (alors que Franck s'attendait à plus de différences)
Les B741 ont une charge electrique relativement complexe, avec une impédence descendant a moins de 3 ohms : ceci explique peut être cela.
Suite à cela, déçu par mon ampli cambridge, j'ai acheté un Hegel H360 , qui tiens mieux ces enceintes, tout en rentrant dans mon meuble (ce qui interdisait le UP) . Je n'ai pas put faire de comparaisons entre UP et Hegel par ailleurs.