legato a écrit:Scytales:
Le bruit de commutation des diodes ne peut pas être supprimé par un câblage soigné. Je dirais même le contraire. On peut le diminuer avec des capacités bien placées. Je sais que l'on peut les observer avec des appareils de mesure mais concernant leur influence exacte sur le son, je ne sais pas.
Je n'ai pas écrit supprimer, mais immuniser, ce qui n'est pas du tout la même chose. Oui, ce courant passera toujours quelque part ; l'essentiel est qu'il passe là où il ne fait pas de mal. C'est le but d'un bon câblage interne, ce me semble.
Ce que ça fait à l'écoute ? Un « Bzzz » dans les enceintes, lorsque le niveau de ces parasites est suffisamment élevé pour être audible ?
Je l'ai un jour mis en évidence en testant un câble de modulation très audiophile : un Van den Hul en carbone , y compris la tresse de masse. La résistance série de celle-ci, de l'ordre de 33 ohms par mètre, fait faire, en rapide approximation, un bon de +70 dB aux tensions dues au courant qui passe dans la tresse de masse par rapport à un câble doté d'une très bonne tresse de masse métallique, dont la résistance série est de l'ordre de 0,005 ohm par mètre. +70 dB, c'est énorme, et pourtant, il a fallu que je pousse le volume d'un amplificateur de 200 W par canal (gain de 45 dB) presque à fond pour commencer à entendre, en bruit de fond, un tel « bzzz » dans des enceintes de 95 dB/2,83 V/m de sensibilité. Malgré ce petit défaut, à l'usage, ce câble en carbone passait inaperçu à niveau d'écoute normal.
Tout cela pour dire qu'il m'apparaît qu'il faut vraiment y aller pour mettre en évidence à l'écoute le « chant des diodes de redressement » et que je partage la curiosité de MickeyCam pour avoir une approche chiffrée de ce phénomène.