corintin a écrit:syber a écrit:Cet exemple nous aura au moins appris à décrypter un peu mieux les communications des constructeurs et notre façon de les interpréter :
"Une série limitée ne veut pas forcément dire que la durée de vente est limité"
vous semblez découvrir le principe des séries limitées, c'est quand même pas nouveau !
ici, B&W donne une limite en quantités (500) mais pas sur le temps nécessaire pour les vendre, je crois qu'ils sont presque à la fin..
Je pense que tu m'as parfaitement compris ... mais si j'ai été trop elliptique, je veux bien développer.
Si je rapporte ces infos à quelques rares chiffres de vente dans ces gammes de produits auxquels j'ai eu accès, à l'échelle d'un petit marché comme la HiFi, 500 paires d'enceintes n'ont rien d'une série limitée pour des enceintes annoncées à 16000 € ... même à l'échelle mondiale et même pour B&W !
Songe que 16000 € - 40% de remise au distributeur, cela fait un CA pour B&W de 9600 €. Multiplié par 500 paires d'enceintes, cela donne 4,8 millions d'euros.
4,8 millions d'euros, c'est plus que le CA annuel de B&W en France (5° ou 6° - ou 7° ... - pays mondial par sa richesse). Et le gros des ventes de B&W (et idem des autres constructeurs), ce ne sont pas les Nautilus, ce sont plutôt les CM et les séries 600
4,8 millions d'euros, c'est les 3/4 du CA annuel de Triangle ou de Cabasse.
4,8 millions d'euros, c'est 7 fois le CA de JMR.
Quand on fera le bilan en toute connaissance des chiffres, il se pourrait bien que l'on s'aperçoive que cette "série limitée de 500 exemplaires" aura mis près de 4 ans à se vendre, soit la durée de vie commerciale habituelle d'une enceinte de ce rang et ce sera vendue à des quantités normales pour des enceintes de cette gamme
Il se pourrait bien que ces enceintes n'aient de série limité que le nom et il est légitime de s'interroger avec amusement sur cette forme de communication. Ce qui ne retire rien à leurs qualités sonores et esthétiques que tu as le droit d'apprécier légitimement.