autrichon gris a écrit::bravo:
France Inter ne m'a jamais invité, à juste titre, mais je passe mon temps à expliquer à qui veut l'entendre que tout est nuances de gris et ambiguïté et jamais ou rarement tranché et radical (enfin parfois faut avoir des limites quand mêmes).
J'en profite pour revenir sur "les deux étendards" que je cite plus haut, qui est effectivement un livre inouï, un pur chef d'oeuvre (je ne galvaude pas ce mot) de la littérature française, d'une écriture comme je n'en ai lue que chez Julien Gracq ou Marcel Proust, et qui mériterait mieux que le purgatoire dans lequel il est en raison de la personnalité abjecte de son auteur. Et le débat entre l'éventuelle séparation de l'homme et l'auteur, il ne vous a pas échappé qu'il n'est question que de ça dans l'art en ce moment...
PS: Leila Slimani, son meilleur bouquin de mon point de vue c'est celui sur la sexualité au Maroc, bien meilleur àmha que ses romans (mais j'ai pas lu le dernier).
J'ai commencé à lire Chanson douce et je n'ai pas pu aller jusqu'au bout... Si je ne doute du talent de cette jeune femme mais ce roman m'a fortement déplu... Je suis sans doute un des rares à avoir été déçu... Il est très rare que je ne finisse pas un bouquin...