Je ne comprends tous les détails mais il me semble que ne considérer que la valeur "peak" de la tension de l'alim ressemble à l'évaluation de la puissance d'un ampli en PMP plutôt qu'en RMS. Si je comprends bien le fonctionnement du transfo, la tension (à vide) va chuter si le courant demandé fort.
Bien sur, le transfo va pouvoir délivrer, dans ton exemple, plus de 6A, au prix d'un accroissement de la température, alors qu'une alim SMPS va permettre des variations de moindre amplitude, mais je ne pense pas que ce soit l'objet de ton explication.
Finalement, le point que j'ai du mal à intégrer, c'est:
J'aime bien réféchir en courant maximal car c'est ce qui détermine si l'alim arrivera à fournir à l'ampli ou pas
Le raisonnement dont j'ai du mal à me débarrasser pour me convaincre que tu as raison est le suivant:
- un transfo de 300VA 2x35V va pouvoir fournir, en mode constant, un courant de 300/(2*35) = 4,3A (AC)
- la tension étant redressée, on obtient en sortie du pont de diode (35*(2^0,5)) - (2*0,7) = 48,1V à condition de ne pas demander la puissance maxi comme l'explique assez bien Rod Eliott dans le lien précédent sans quoi la tension fournie par le transfo chute.
- le calcul "courant RMS" vs. pic qui consiste à dire que le courant fourni est égal au courant RMS (ici 4,3A) x 1,414 me gène un peu
- les pointes de courant éventuelles sont délivrées principalement par les condensateurs, pas le transfo
Mon feeling est plutôt proche de ça (lire le post de Francis Ibre), mais ça va à l'encontre de ce que tu décris
Bon, ce post n'est probablement pas le bon endroit pour en discuter
Je continue mes lectures cependant pour essayer de me clarifier les idées