Bonjour à tous,
Bonjour Julien.
Oui, un ampli puissant est probablement salutaire pour bien tenir le LCD-4, en particulier la version 200 Ohms, particulièrement peu sensible ; c'est aussi le cas de l'Odin, que l'on pourrait croire très facile à driver en raison de sa plus forte sensibilité (102 ou 104 dB /mW) et sa faible impédance (35-40 Ohms), mais il bénéficie lui aussi d'amplis plus puissants, voir excessivement puissants comme le Viva 845, pour "tenir" le son et faire chanter le casque.
Là n'est cependant pas mon propos.
Je relève un paradoxe.
Tout le monde semble dire que le LCD4 100 Ohms est plus performant que le LCD4 200 Ohms.
En toute logique, le LCD4 100 Ohms est plus facile à driver que le LCD4 200 Ohms, car il nécessite moins de gain en amplification. Il se peut que ce soit la raison principale du "meilleur son" de la version 100 Ohms Vs 200 Ohms, comme indiqué ci-dessus.
Là où est le paradoxe, est que la version 100 Ohms du LCD4 utilise des pistes conductrices en aluminium, sur le diaphragme, deux fois plus épaisses (mais aussi plus rigides et cassantes) que les pistes conductrices en aluminium, quand à elles deux fois moins épaisses (mais aussi plus souples et de ce fait moins cassantes) de la version 200 Ohms.
http://www.innerfidelity.com/content/te ... WheVBEZ.97En toute logique, le diaphragme de la version 100 Ohms du LCD4 est bien plus lourd que celui de la version 200 Ohms, en raison de cette épaisseur double des pistes en aluminium de la version 100 Ohms, qui représentent une masse et une surface non négligeable par rapport au film ultra-mince (0,5 microns (um)) du diaphragme.
Or, a priori, on pourrait penser que plus le diaphragme (incorporant le poids des pistes en métal) est léger, plus il est véloce et agile, et plus il devrait être théoriquement performant pour ces casques de nouvelle technologie aux membranes (diaphragmes) d’épaisseur nanométriques (0,5 um pour le LCD4, soit quand même 500 nm ; on est plus proche du micromètre que du nanomètre, soit dit en passant
).
Pour comparaison, l'épaisseur du diaphragme de l'Odin en Kapton est de 8 um, soit 16 fois l'épaisseur du diaphragme LCD4 ; et pourtant l'Odin n'est pas un boulet en matière de dynamique et de sensibilité.
Je me dis, finalement, que l'épaisseur du diaphragme (et son poids) n'est peut-être pas si essentiel que cela pour obtenir le meilleur son ; la preuve, le LCD4 100 Ohms, aurait une masse en mouvement au niveau de son diaphragme (très) sensiblement supérieure, de part ses pistes de conduction en métal deux fois plus épaisses (et lourdes), que celles de la version 200 Ohms (aux pistes métalliques deux fois moins épaisses et lourdes), pourtant ressentie comme moins performante au niveau du son que la version 100 Ohms, aussi plus fragile et moins fiable.
D'autres explications à donner pour expliquer ce paradoxe ?
Eric