J'ai raté ça hier soir ! Et oui, j'ai démonté ma chaine, pour la réinstaller après dépoussièrage du meuble : évidemment, ça marche mieux maintenant, puisque tout a été rangé et réinstallé soigneusement
Papy, tu sais bien que ce n'est pas tout à fait exact : pour être réellement bon, c'est à dire autre chose qu'une machine délivrant un son joli et toujours le même, un préampli à lampes doit être une usine à gaz, particulièrement du coté de son alimentation.
Les anciens modèles de préamplis à lampes ne sont ce qui a le mieux veilli dans la production des appareils à lampes... Audio Research a fait faire des progrès à cet exercice de style : du coup, les leurs, sonnent comme d'excellents préamplis à transistors. Mais sont plus chers !
Un grand préampli à lampes aujourd'hui ? Le Revar mais qu'elle usine à gaz : autour des p'tites triodes (en grand nombre) tout le progrès moderne en matière d'alimentation et de composants pour tirer le meilleur des ces lampes ECC... 38 000F prix public. Et là, je te l'accorde : une splendeur. Mais je ne suis pas certain qu'un préampli à totors du même prix n'aura pas les mêmes qualités...
Ce qui est certain c'est que ce Revar à tubes, sur un Conrad Johnson à tubes branchés sur les grosses Dunlavy SC IV et le grand frisson était là... avec un lecteur CD Mark Levinson en entrée.
Ce qui se passe dorénavant ? Les fabricants d'amplis à transistors copient les caractéristiques les plus visibles des électroniques à lampes pour faire sonner leurs transistors de la même façon !
Bon, à part ça c'est préampli à totor sur tubes et pas l'inverse pour des problèmes de niveaux : celui de sortie des préamplis à lampes est bien souvent très très élevé et tous les amplis à lampes n'acceptent pas de se ramasser 40 volts en entrée.
Ca remonte ainsi au temps où les électroniques étaient moins protégées que maintenant... Tu allumais ton préampli à lampes, puis tu allumais le totor : ce dernier est en état de fonctionnement immédiat tandis que le lampes mets plus de temps... et quand le préampli est opérationnel il te balançait un sérieux jus qui était amplifié et balancé aux enceintes... Elles aimaient pas !
Donc tout ça fait qu'il vaut mieux mettre un préampli à totor sur un ampli à lampes... mais que les hybrides font l'inverse : ça permet de vendre un appareil à transistors auréolé du prestige lampes (qq qui vient à la maison et ne s'intéresse pas à la hifi, du tout, remarque tout de suite l'ampli à lampes et s'exclament "un ampli à lampes!" c'est formidable ces vieux appareils, il parait que ça coute très cher d'occasion!") en mettant une ou deux malheureuses triodes à 10 euros... Et de vendre le tout plus cher !
Pougne : fas attention aux lampes, faut être près à avoir ces trucs là chez soi : ça chauffe horriblement, ça s'use et vite parfois, ça met le doute en permanence dans la tête (lis bien le CR de Theobald !)...
Surtout ne commets pas l'erreur de PapyBornert si un jour tu achètes un ampli à lampes : fuis les Mac commemoratives.... encore que, lampes pour lampes, ils sont certes un peu moins bon que les modèles originels, mais ils valent tellement moins cher d'occasion (des prunes !) qu'il peut être intéressant d'en acheter un pour qui aime ce son là.
Alain
Alain
