Gardons tous notre calme
Haskil a parfaitement résumé.
Je pense avoir un système plus que correct en dématérialisation PCM, mais le DSD issu de reprises d'enregistrements analogiques (Oscar Peterson) ou par exemple l'ensemble des albums de Pratum Integrum, comparés avec les 24/176 issus des mêmes Masters, apporte quelque chose que je n'ai jamais entendu sur aucune platine CD, aucune platine SACD, ni sur mon lecteur réseau actuel.
Il est extrêmement difficile de décrire par des mots ce genre de sensation. Alors une comparaison avec un concert auquel j'ai assisté l'année dernière, Salle Pleyel, Messe en Si, Japan Bach Collegium, Suzuki. L'impression qu'on peut mordre le son, ou le boire, ou le rêver, qu'il est solide, liquide, gazeux ou éthéré, suivant les parties, les voix, les instruments.
Ce genre d'impression est déjà rare en concert. Quand cela sort d'électroniques et de membranes de hauts parleurs, et qu'on reste bouche bée, il y a quelque chose dans le DSD qui n'existe pas dans PCM. inutile de sortir ici les séries de Fourier pour en parler.
Mais il est vrai qu'il existe peu de DSD "propres", non bidouillés, non issus de prise de son PCM (auxquelles le DSD ne peut rien amener).
Amitiés