Paul Janssens a écrit:Edité par Haskil : relire la charte.
Bon, et bien… toutes mes excuses si, involontairement, j’ai contrevenu à la charte. J’avoue que j’ai beau la relire…
Mais puisque c’est un juriste qui nous le dit, faisons-lui confiance.
Il ne me reste plus qu'une solution : tenter, sans copie d'aucune partie du texte ni d'aucune illustration, de vous extraire les informations les plus utiles de l'article de "L'audiophile".
L’auteur conçoit son exposé comme une démonstration scientifique visant à convaincre le lecteur du bien-fondé de sa théorie. Partant du principe que celui aurait des velléités contestataires est prié de se référer à l’article original ou la littérature plus exhaustive qui nous a aimablement été proposée par ohl (
http://www.aes.org/publications/preprin ... search.cfm), je me limiterai, pour ma part, a tenter d'extraire des propos de Roy Allison, une méthode simple qui nous permet, par un calcul aisé, de déduire quelle sera l’influence des paroi proches sur un HP. Toute la difficulté vient du fait que l’auteur ne nous propose par de formule directement applicable mais qu’il nous transmet l’essentiel de l’information sous forme de graphiques que j’ai malheureusement pas le droit de publier. Ces graphiques nous présentent une courbe, graduée en dB, qui varie en fonction de décimales de la longueur d’onde. C’est, il faut bien le reconnaître, assez peu parlant et, chaque fois que j’ai recours à ce texte pour des calculs personnels, je suis obligé de reconstituer, à partir des exemples donnés par l’auteur, une base de calcul directement exploitable. C’est à ce périlleux exercice que vais me livrer ici. Que ceux qui en contestent la validité n’hésitent pas à me le faire savoir.
Commençons par analyser le cas d’un HP situé à une distance "d" (mesurée en m) d’une paroi (en supposant qu’aucune autre ne se trouve à une distance suffisamment proche pour fausser le calcul). Sur la courbe, quatre points méritent une attention particulière. Depuis les fréquences les plus basses que le HP peut reproduire jusqu’à une fréquence = à 0.1 X (344* / d), la réponse du HP est renforcée de 3 dB. Pour les fréquences supérieures à 0.5 X (344* / d), la paroi n’a plus d’influence sur la réponse du HP. Entre ces deux valeurs, la courbe prend la forme d’une cuvette dissymétrique. En effet, à partir de à 0.1 X (344* / d) le renforcement de 3dB diminue progressivement pour atteindre une valeur nulle à 0.25 X (344* / d). Entre cette dernière valeur et 0.5 X (344* / d), se forme un creux qui atteint une valeur de -1 dB à à 0.35 X (344* / d)
Pour être plus concret, reprenons l’exemple cité par Roy Allison : supposons un HP situé à 50 cm d’une paroi, jusqu’à 69 Hz, le renforcement sera de 3 dB. A 172 Hz le renforcement sera revenu à une valeur nulle. A 240 Hz, le creux sera à son maximum, soit -1 dB. A partir de 344 Hz, l’influence de la paroi sera nulle.
Analysons, ensuite, le cas d’un HP situé à une distance "d", identique, de deux paroi (par exemple, le sol et le mur latéral). Les points qui méritent notre attention sont les suivants : depuis les fréquences les plus basses que le HP peut reproduire jusqu’à une fréquence = à 0.07 X (344* / d), la réponse du HP est renforcée de 6dB. Pour les fréquences supérieures à 0.5 X (344* / d), la paroi ne renforce plus la réponse du HP. Entre ces deux valeurs, la courbe prend encore la forme d’une cuvette dissymétrique. A partir de à 0.07 X (344* / d) le renforcement de 6 dB diminue progressivement pour atteindre une valeur nulle à 0.22 X (344* / d). Entre cette dernière valeur et 0.5 X (344* / d), se forme un creux qui atteint, cette fois une valeur de
-3 dB à 0.32 X (344* / d)
Il est intéressant de noter que, entre 0.5 X (344* / d) et 1.5 X (344* / d) la courbe présente encore de petites oscillations de l'ordre de +/-1 dB.
Reste le cas de l’encoignure, soit le cas d’un HP situé à une distance "d", identique, de trois parois. Les points qui méritent notre attention sont les suivants : depuis les fréquences les plus basses que le HP peut reproduire jusqu’à une fréquence = à 0.05 X (344* / d), la réponse du HP est renforcée de 9 dB. Pour les fréquences supérieures à 0.5 X (344* / d), la paroi ne renforce plus la réponse du HP. Entre ces deux valeurs, la courbe prend toujours la forme d’une cuvette dissymétrique. A partir de à 0.05 X (344* / d) le renforcement de 9 dB diminue progressivement pour atteindre une valeur nulle à 0.2 X (344* / d). Entre cette dernière valeur et 0.5 X (344* / d), se forme un creux qui atteint, cette fois la considérable valeur de
–11.5 dB à 0.28 X (344* / d)
Il est intéressant de noter que, entre 0.5 X (344* / d) et 1.5 X (344* / d) la courbe présente encore de petites oscillations de l'ordre de +/-1 dB.
(* Il est à noter que la valeur de 344 est celle vitesse du son qui, comme chacun le sait, est sujette à de légères variations)