Frédérik Dezé a écrit:cohuelaz a écrit:angus2 a écrit: Mais comment fait Rotel pour sortir son 1072 à 900 € en boutiques ?
Pas la même taille de boite ni les mêmes coûts de fabrication et d'achat...
En fait, de ce que j'en ais compris, ce qui revient le plus cher dans ce genre d'ampli c'est les heures, années de travail pour mettre au point les modules et je comprends bien que ce temps doit être rentabilisé...
Par contre
je comprends pas pourquoi autant d'écart entre 2 amplis ayant les mêmes technologies car on peut pas dire qu'on va passer beacuoup de temps à construire un schéma, juste du temps à choisir des meilleurs composants...
Cdt
En parcourant les essais d'amplificateurs parus dans n'importe quel magazine de Hi-Fi, vous n'êtes pas surpris de constater des écarts de prix énormes entre des appareils de même classe d'amplification (classe A à tube ou à transistors). Pourquoi en irait-il autrement pour la classe D ?
Classe A signifie que le transistor ou tube est polarisé à une certaine tension d'alimentation.
Selon l’encyclopédie Wikipedia (voir
http://fr.wikipedia.org/wiki/Classes_d%27amplificateurs): « dans un circuit de classe A, le composant actif est polarisé de façon à ce qu’il conduise toujours, et qu’il fonctionne dans la zone la plus linéaire de sa fonction de transfert (ou transconductance). Comme le composant actif conduit toujours, même sans charge, il dissipe toujours de la puissance. C’est la raison de son faible rendement. »
Classe D signifie que les transistors de puissance fonctionnent en mode "tout ou rien".
Selon l’encyclopédie Wikipedia : « un amplificateur de classe D est un amplificateur dont tous les composants de puissance sont utilisés comme des interrupteurs. […] Le signal d’entrée est converti en une série d’impulsions dont la valeur moyenne est directement proportionnelle à l’amplitude du signal à l’instant considéré. Les impulsions de sorties étant d’amplitude constante, les interrupteurs (en général des MOSFETs, mais les tubes ou les transistors bipolaires sont aussi utilisés) travaillent en mode bloqué ou saturé plutôt qu’en mode linéaire. Cela signifie qu’en dehors de leurs ouvertures ou fermetures, les composants actifs en mode saturé dissipent très peu d’énergie.». La définition de la classe D s'arrête là.
L’ensemble du processus dépend de chaque concepteur :
- le procédé retenu (largeur d’impulsion ou densité d’impulsion) pour moduler le signal audio analogique d'entrée afin de générer le signal de commande des transistors
- la fréquence à laquelle cette conversion est réalisée
- la stabilité de l'horloge du modulateur
- la commande des transistors de puissance (drivers)
- le type de transistors utilisés (paire de N&N ou paire de N&P)
- le choix des transistors
- le filtre de sortie
- ...
La technologie brevetée Gemincore s'appuie sur des paires de transistors complémentaires commandées par un driver unique (voir
http://cl3.fr/FR/Gemincore_27thAES_paper_VF.pdf). C'est l'un des secrets de notre son et du rendement énergétique obtenu
A cela s'ajoute le choix des ampli-op d'entrée, et dans le cas des modules Gemincore 250, l'adoption d'un montage en pont. En effet, un Gemincore c'est deux amplis montés en pont avec une sortie différentielle : chaque sortie d'ampli est filtrée indépendemment et la différence de potentiel est mesurée entre les deux points de sortie et n'est donc pas référencée à la masse. Au final, la plupart des composants sont doublés...
Frédérik