RAPPEL DES CONDITIONS DE TEST ET DES APPAREILS UTILISES :
Le pearl a été testé pendant environ 5 heures dans ma salle dédiée, comprenant un écran sur cadre sans gain de 2m50 de large sur 1m40 de haut. Il est relié à un lecteur TOSHIBA HD DVD HD-A1 d'importation, en YUV et en HDMI. Les dvds de tests utilisés sont donc essentiellement des zones 1 ntsc (Les 4 fantastiques, gladiator extended version, indiana jones 2) pour les HD DVD (training day, U 571, Les chroniques de Riddick). Pourquoi ces films ? Tout simplement parce que je les ai visionnés souvent et qu'ils me servent de films tests. Le projecteur est positionné sur mon TT nec 6 PG à une distance de l'écran de 3 mètres 50, la position de visionnage est à 4m50 de l'écran. (je précise là tout de suite que la technologie sxrd et une absence totale de perception de grille, même a très très courte distance rendent ce facteur de rapport distance de visionnage/taille d'écran totalement accessoire).
CONSTRUCTION DE L APPAREIL
Je trouve le projecteur particulièrement réussi sur le plan esthétique. Il faut laisser aux designers de sony, le mérite de proposer un appareil élégant avec des fonctionnalités de premier ordre. La coque du projecteur est nacrée et les côtés sont anthracites. Avec un poids de 11 kg et les dimensions suivantes 395 x 173,5 x 471,4 mm, on ne peut pas vraiment parler d'un petit projecteur.
Le pearl est équipé de panneaux SXRD de résolution 1920X1080 est équipé d'un iris dynamique permettant d'atteindre d'après le constructeur une valeur de contraste on:off de 15000:1, contrairement à son prédecesseur le RUBY, le Pearl est beaucoup moins cher lol mais il perd également la lampe au XENON du grand frère. En lieu et place on trouve une lampe UHP de 200 W.
Sur la conception, on peut également ajouter une fuite de lumière sur l'avant matérialisée par un croissant de lumière visible sur le sol à environ 1 mètre du projecteur.
Au niveau accessoires dans le carton du projecteur, c'est le désert. A l'exception de la télécommande et du cordon d'alimentation, on trouve le logiciel de gestion du gamma et puis c'est tout
Précision utile en cas de soucis, le pearl (tout du moins en provenance du luxembourg) bénéficie de la garantie prime support (la même que celle du ruby).
INSTALLATION DU PROJECTEUR
Encore un bon point pour sony, malgré ses dimensions, le projecteur est facile à positionner, à l'aide dans un premier temps d'un lens shift vertical commande éléctriquement à l'aide de la télécommande. Le focus de netteté est également pilotable à la télécommande, ce qui permet un règlage particulièrement fin de la netteté, le nez sur l'écran (comme avec un sharp ZV-2000 par exemple). On retrouve là les mêmes options que sur le ruby, ou l'optique était complètement motorisé.
Autre option particulièrement utile pour le positionnement du projecteur, une grille de test verte apparaît à l'écran. Il est possible de verrouiller l'option commande objectif sur off pour ne plus pouvoir régler la position de l'image verticalement.
Il est possible de déplacer l'objectif sur le plan horizontal mais uniquement avec un tournevis cruciforme et un tournevis à tête plate.
Pour les diverses mesures de positionnement je vous renvoie à la documentation de sony en pouces visibles ici :
Pour ma part, aucun souci (avec de la marge supplémentaire possible) pour faire une image de 2 mètres 50 de large à 3 mètres 50 de distance.
Il y a deux modes "plein" pour afficher la totalité d'un signal provenant d'un PC, le premier sans modifier le rapport hauteur/largeur de l'image originale, le second en étirant l'image sur tout l'écran.
Concernant les possibilités de déplacement vertical de l'image à l'aide du lens-shift, en partant de l'image centrée sur mon écran, j'arrive à la déplacer d'un mètre environ vers le bas et la même distance vers le haut.
TELECOMMANDE
Aucune nouveauté à attendre sur ce point, sony s'évertuant depuis des années à garder la même télécommande pour la majorité de ses projecteurs. La voici en photo. Elle est rétroéclairée. En complément de la télécommande, un panneau de fonction est disponible sur le projecteur.
MENUS
3 règlages d'images d'usine sont disponibles : un menu dynamic, standard et cinéma. 3 menus utilsateurs permettent de sauvegarder ses propres règlages.
Les couleurs peuvent également être règlées avec la fonction RCP pour real color processing, typique à SONY.
Le menu image comprend les options suivantes : Le mode image (dynamic, standard ou cinema ou les modes utilisateurs), noir cinéma pro (c'est la gestion de l'iris) les règlages de contraste, lumière, couleur, teinte, température de couleur (haut, moyen, bas), netteté, NR (noise réduction), DDE, niveau de noir (haut, bas et off) correction de gamma (3 niveaux)
L'option DDE pour Dynamic Detail enhancer : propose les 3 sous-options suivantes mode film (pour les sources pulldown 2-3)
L'iris est pilotable avec le menu noir cinéma pro. Plusieurs options disponibles : auto 1 et auto 2. Si l'une de ces options est activées, l'ouverture de l'iris est alors paramétrable avec les options suivantes : recommander, rapide et lent.
A rajouter également pour les anciens possesseurs de HS 50 et de HS 60 qui sursautaient au bruit de fonctionnement de l'iris dynamique et étaient gênés par l'effet de pompage, rien de tout cela sur le pearl. L'iris travail en silence et sans qu'on puisse déceler son action. Un gros point positif.
On peut également le régler une fois pour toute manuellement suivant une échelle comprise entre 0 et 100.
Il existe également dans les règlages images une fonction blancking permettant tout comme pour les TT de masquer une partie de l'image.
CONNECTIQUE :
Sur le côté droit de l'appareil dans la partie anthracite, on trouve le panneau de connectique. Exit la prise DVI, il ne reste que deux prises HDMI, une entrée composante, une composite, une VGA, et une prise s-vidéo. Au niveau de la compatibilité, le pearl supporte les résolutions suivantes :
480i/p, 576i/p, 720p, 1080i en 50 et 60 HZ et également le 1080p en 24hz
LUMINOSITE ET CONTRASTE
Ne disposant pour l'instant pas des instruments de mesures ad hoc. Il va falloir vous fier à mes impressions visuelles pour l'instant, qui seront ou non vérifiées par des mesures colorfact »s ». L'image est parfaitement lumineuse et très contrastée avec une excellente profondeur dans les scènes nocturnes en mode high et iris en position auto 1, conjuguée avec une température de couleur d'usine « « bas, c'est ce qui m'a semblé donner les meilleurs résultats. Un court passage en mode low avec l'iris actif ma remémoré les sony HS 50 et HS 60 et leur manque de luminosité. C'est bien trop terne à mon goût et je vais rester pour l'avenir en mode high, même dans ces conditions le projecteur reste quasiment inaudible. Ces impressions corroborent les tests de cine4home qui permettent d'obtenir dans ces conditions une luminosité avec zoom au maximum de 700 lumens pour un contraste de 10600:1
Ces chiffres se retrouvent à l'image, ainsi dans les scènes spatiales du HD DVD les chronique de RIDDICK, je retrouve les profondeurs de l'espace que me délivre l'image de mon tri-tubes.
Je n'ai pas réussi à constater le fonctionnement de l'iris, en d'autre terme, pas de pompage visible dans ce mode.
BRUIT DE FONCTIONNEMENT :
Là c'est très court, je ne l'entend quasiment pas fonctionner même en mode high.
DEFAUTS DE PROJECTION : Là aussi ça va être très court. Il n'y en quasiment pas, ou alors je ne les ai pas encore trouvé
Halo avec l'aide de DTSMAN voici les photos des captures pour déterminer si le pearl connaît des problèmes de dégradés (des halos
)
Liaison VGA en 1920x1080 sur PCHT
Overscan : Une fonction du menu permet de le débrayer et lorsqu'il est en position off, la totalité de l'image se retrouve à l'écran sans cropping.
Convergences :
Voici les premières photos des convergences de mon pearl, elles ne sont pas excellentes mais du moment que je ne le vois pas à l'image
Mon ancien sharp ZV-2000 avaient les mêmes et son image était particulièrement précise.
Toujours avec le PC, voici une photo du bureau en 1920 et 1080, j'en ai profité pour vérifier si l'utilisation du zoom avait une incidence sur les convergences, voici le résultat.
Uniformité des noirs : Le coin inférieur droit de l'image de mon pearl marque une partie plus grisée sur une surface e 10 cm2 environ. Ce défaut est imperceptible lorsqu'on regarde un film.
Désentrelacement et saccades : J'ai aperçu des saccades en 1080i 60hz sur la scène d'entrée de gladiator au moment ou maximus inspecte son armée. Impossible par contre d'en apercevoir en haute définition.
vertical banding : c'est quoi ?
grille : Idem que ci-dessus, c'est quoi une grille ?
QUALITE SUBJECTIVE :
Impression générale. Vous l'aurez bien compris, je suis emballé et ça fait quelques temps qu'un projecteur transitant par ma salle de cinéma ne m'avait pas autant emballé. La grande force de ce projecteur, c'est.... la douceur de son image. Mais le confort visuel procuré n'est aucunement synonyme de flou à l'image, bien au contraire. Le pearl sait à merveille reproduire une image dvd mais il excelle avec une source haute définition; Vous cherchez à retrouver la qualité d'une image argentique du cinéma chez vous ? Et bien c'est uniquement le pearl qui vient de me donner cette impression chez moi et c'est le premier à le réussir. Mon TT NEC en était très proche mais il lui manquait ce gain en définition que me procure le nouveau SONY.
En haute définition, j'ai une image où les couleurs sont saturées, ou l'image est « pleine », je ne trouve pas d'autre qualificatif pour décrire cette impression visuelle pour vous faire comprendre la différence entre une source sd même upscalée et une source haute définition.
J'en ai profité pour tester des sources vidéos en 1080i pour juger de la qualité du désentrelacement, voici des petites images des extraits testés
Et un dernier screenshot de drôles de dames 1 :
Je viens de visionner en entier les 4 fantastiques, dvd SD z1. Je ne sais pas si c'est le lecteur HD DVD TOSHIBA ou le projecteur qui en est responsable, mais l'upscaling, encore une fois, est de premier ordre. Quelques légers ralentissement visibles par moment sur les travelings horizontaux, mais en dehors de ça, le pearl est aussi bon sur des films dvd que sur de la haute définition. Ce qui permet de faire cohabiter les deux mondes pendant quelques temps encore.
Quelques commentaires : sur le désentrelacement tout du moins pour les sources haute définition. Mon PCHT commence à montrer des signes de fatigue et la fluidité n'est pas au rendez-vous, maintenant je constate le même problème sur mon écran CRT, donc pas vraiment probant. Par contre pas d'effets d'escaliers à l'horizon.
Impossible par contre de mettre en évidence un problème de solarisation avec le pearl.
Par contre je viens de découvrir du shading sur certaines scènes, des nuances de rouge dans le bas de l'image, je vais essayer de corriger ce problème avec l'option de gestion de couleur du SONY, le real color processing. J'ai bon espoir d'y arriver, le shading n'étant pas présent dans tous les prérèglages usine.
Les convergences décalées, sont également visibles lorsqu'on joue du rapport de zoom en le diminuant.
Concernant la SD, comme je l'ai indiqué plus haut, le pearl en liaison avec le lecteur hd dvd toshiba permet de tirer le meilleur parti des dvd en upscalant le signal en 1080i. Aucun trace de pixellisation à l'écran, le pearl est aussi doué en sd qu'en HD. Il est de bon ton généralement d'indiquer que les projecteurs numériques nécéssitent des bons pressages, mais ici ce n'est pas le cas. Tout comme un TT analogique, Le pearl lisse l'image des dvd, ce qui permet de réduire l'écart entre les mauvais dvd et les bons dvd.
Toujours dans le cadre des remarques totalement subjectives. J'ai regardé également KISS KISS BANG BANG cet après midi (avec une entracte pour réceptionner le colorimètre HCFR livré par mon bon ami DRIX que je salue au passage).
C'est très simple, même au cinéma je n'ai jamais vu quelque chose d'aussi beau et précis. C'est un excellent pressage HD DVD, certaines scènes urbaines fourmillent de détails et les contours sont découpés au scalpel. Ce film regorge également de scènes nocturnes et elles permettent de se rendre compte de la qualité du contraste du nouveau sxrd sony.
Gros avantage du Pearl par rapport au DLP (tout du moins pour mes yeux), j'ai pu enchaîner deux films sans aucune fatigue visuelle.