![Image](http://img242.echo.cx/img242/1427/photo5232by.jpg)
![Image](http://img242.echo.cx/img242/3678/photo5165tm.jpg)
![Image](http://img242.echo.cx/img242/1962/photo5193tr.jpg)
Panneau de connectique :
![Image](http://img254.echo.cx/img254/4804/photo5217xy.jpg)
La prise DVI avec le choix signal numérique provenant d'un PC ou d'une platine de salon :
![Image](http://img254.echo.cx/img254/4691/photo5226ek.jpg)
La télécommande :
![Image](http://img254.echo.cx/img254/700/photo5244rl.jpg)
CONCLUSIONS SUR LE SHARP ZV-2000
Voici donc mon petit avis sur ce DLP budget à matrice HD2+ de SHARP. Il a mis le temps pour arriver le bougre (il était annoncé initialement pour décembre 2004
![;)](https://www.homecinema-fr.com/forum/images/smilies/icon_wink.gif)
Il est étonnant de voir que ce projecteur succède au ZV-12000 dont les caractéristiques sur le papier semble plus alléchantes que le ZV-2000. Et pourtant malgré ce handicap des chiffres, le petit dernier délivre une image plus qu’honorable.
Commençons déjà par l’appareil en lui même. Pour ceux qui connaissent les projecteurs de la marque. Rien de bien innovant sur la conception de ce modèle par rapport à ses prédécesseurs. Les menus sont similaires à ceux du Z9000 et des suivants…. L’appareil n’est pas pourvu de lens shift mais son zoom et sa mise au point ce font électriquement à l’aide de la télécommande ou sur le panneau de commande du projecteur. Par contre grande innovation par rapport à des modèles comme les Z90 ou Z200, le ZV-2000 est équipé d’une focale hyper courte. A 3m30 de distance je remplis mon écran de 2m50 de base. Il s’agira donc d’un projecteur a placer devant les spectateurs. Tout comme le toshiba MT 700, l’image qui sort de l’objectif est quasiment parallèle au sol. Mais pas complètement (ce qui suppose encore une utilisation sur table basse ou monté au plafond). Une dispositif d’iris électrique comme sur le mitsubishi HC 900 permet de varier l’intensité lumineuse. Néanmoins il n’existe que deux positions, haut contraste et haute luminosité. Au début de vie de la lampe, cette position est totalement inutile l’appareil étant particulièrement lumineux même en mode haut contraste.
La télécommande par contre n’est pas rétro-éclairée mais elle est fluorescente (je mettrais ça dans la catégorie défaut, ça m’a légèrement gêné pendant mes tests), autre problème. Une espèce de béquille sert à rehausser l’appareil pour positionner correctement le projecteur. Mais le levier de coulissage est particulièrement ardu à manœuvrer.
Sur les photos en première page de ce thread vous avez pu vous faire une idée de la connectique. SHARP a privilégié l’entreé DVI en lieu et place du HDMI. Je ne peux que me rallier à ce choix, les connecteurs HDMI n’étant pas toujours très stable. Elle est HDCP bien évidemment.
Deux entrées YUV sont également disponibles, configurables en RGB.
Bruit de fonctionnement :
Il reste dans la limite du raisonnable en mode lampe bas mais ce n’est pas un des plus silencieux actuellement sur le marché. A l’oreille je dirais l’équivalent du MT 500. En tout cas il est plus bruyant que le toshiba MT 700 que j’ai également en test.
Test :
Ils ont été effectué avec les sources à ma disposition. Je n’ai fait quasiment aucune modification aux règlages usines (5 mémoires sont disponibles pour sauvegarder ses propres règlages), l’image me satisfaisant telle quelle (gros avantage par rapport au mt 700 là
![;)](https://www.homecinema-fr.com/forum/images/smilies/icon_wink.gif)
Les tests ont donc été réalisés en signal progressif YUV 480p avec mon pioneer 737 et mon PCHT en 50hz et en 60hz et en liaison native numérique par l’intermédiaire de la prise DVI.
Motion dithering artefact : Il est bien présent et plus visible (YUV et DVI) que sur un mitsubishi HC 900. Ce n’est pas un des projecteurs en faisant le plus comme un H77 ou un HC 2000, mais néanmoins il reste visible. Toujours au rayon des comparaisons, ce défaut de la technologie est similairement perceptible sur le TOSHIBA MT 700 et sur ce SHARP. Je précise tout de suite que je suis particulièrement à ce défaut des DLP.
Comme à chaque fois, je ne me prononce pas sur les AEC, ayant la chance de ne pas y être sensibles.
Points forts de l’image : C’est la définition bien évidemment, mais elle est particulièrement mise en avantage par un piqué équivalent à celui d’un mitsubishi HC 900 et surtout une excellente valeur de luminosité. Ce projecteur est tout, sauf anémique et pourra sans problème éclairer des bases d’écran allant jusqu’à 3 mètres. Si cette netteté bénéficie aux DVD, elle explose avec des programmes haute définition. Là, mon TT avoue ses faiblesses et le DLP et son image numérique prend la tête de la course aux belles images.
J’ai obtenu encore une fois les meilleurs résultats avec mon PCHT et la liaison numérique. Le pioneer 737 limité en 480p même s’il délivre une très belle image, ne peut rivaliser avec la précision de l’image issue de l’ordinateur en résolution native. Toujours au rayon, PCHT, le ZV-2000 accepte sans rechigner les signaux 50hz, parfait pour nos dvd pal.
Contraste : On reste toujours dans le domaine des impressions visibles mais le ZV-2000 mais le mitsubishi HC 900 me semble avantagé dans ce domaine. Néanmoins la reproduction des scènes sombres d’aliens vs predator Z1 n’a pas mis le DLP en difficulté.
Pour le critère de la fluidité je vous renvoie à mes remarques sur le motion dithering artefact.
AVIS
Après quelques jours passés avec cet appareil, jesuis enchanté par la définition et la précision de son image. Après calibration réalisée en un tour de main sans avoir la nécessité d'accéder dans un menu usine caché, le ZV-2000 délivre une superbe image à D65 avec une courbe de gamma parfaite. Il est à noter que les règlages de température des couleurs sont parfaitement linéaires dès la sortie de boîte.
Le SHARP ZV-2000 est proposé à un tarif public ce 2990 euros, on le trouve bien sûr bien en deça de ce prix. A mon avis il ne souffre d'aucune concurrence au vu de ses performances et de son tarif. Il est intéressant de constater le progrès réalisé au niveau de la qualité d'image de nos projecteurs matriciels, progrès paralèllement a été suivi d'une dégringolade des prix.
MESURES ET CALIBRATION COLORFACT :
(en 5 minutes, top chrono le projecteur était parfaitement règlé).
Voici les valeurs nécessaires pour obtenir 6500k sur mon exemplaire, linéaire sur toute la ligne de 0 à 100 IRE et une courbe de gamma à 2.21
Contraste : - 2
Luminosité : 0
Rouge : + 3
Bleu : - 3
Température de couleur : 6500 k
Gamma cinema 2 : + 2
Augmentation du blanc sur off
Mode haut contraste on, tout ceci en mode numérique.
Overscan dans ce mode : 0
![:D](https://www.homecinema-fr.com/forum/images/smilies/icon_biggrin.gif)
Mesures :
Contraste à D65 mesuré à 2094:1 et une valeur de 12.22 Fl. sur 2m50 en mode haut contraste et qui passe à plus de 15 Fl. en mode haute luminosité.
A titre indicatif, Mlill avec ses mesures arrivent à une valeur de 8 fl. pour le SONY HS 50 sur 2m30 de base.
Au rayon des problèmes décelés sur les mires, un vert à tendance jaunâtre et de légers décalage colorimétrique sur les mires quadrillées.
Voici les courbes obtenues par Mlill hier sur mon appareil :
Avant calibration avec le menu usine à 6500k :
![Image](http://img15.echo.cx/img15/6954/rgb01usine65009ng.png)
et après calibration :
![Image](http://img15.echo.cx/img15/6940/rgb02contraste2rouge3bleu20dc.png)
POUR LES TAILLES D ECRAN ET LES DISTANCES DE PROJECTION VOIR CE LIEN CI-DESSOUS :
http://www.projectorcentral.com/SharpVi ... or-pro.htm
CONCLUSION CINE4HOME :
Le test complet du SHARP ZV-2000 est en ligne sur cine4home. Je vais me faire violence et me lancer dans la traduction. Voici déjà la conclusion sur l'image :
La qualité d'image du Xv-z2000 montre de manière impressionnante qu'un bon projecteur DLP n'est pas obligé de coûter une fortune :
Sur la toile de l'écran, il délivre une image rare avec une très forte valeur de contraste (1800:1), , , combinée à une luminosité maximale lumineuse les scènes sombres ne posent plus de problèmes. La plasticité de l'image est renforcée par une très bonne valeur de gamma d'usine et elle profite également de la haute valeur de contraste.
La calibration d'usine du niveau de blanc qui est gage d'une reproduction de l'image conforme à l'orignal des valeurs de l'image cinéma es également exemplaire, ce qui garantie une représentation de l'image quasiment parfaite avec peu de règlages. Ici, quelques autres fabricants devraint prendre ce modèle en exemple car souvent lors calibrage des couleurs laisse à désirer en sortie d'usine. La qualité des réglages de couleurs du Z2000 est seulement mis en défaut dans des secteurs restreint du vert et du bleu.
Mais avec tous ses avantages le Z2000 montre aussi des défauts : Le manque de désentrelaceur doit être ici rappelé . Un renfort de la coque aurait aussi permis de diminuer le bruit de fonctionnement qui ne correspond plus à l'état actuel de la technique et aussi aux exigences croissantes utilisateurs de de cinéma à la maison. L'Overscan relativement haut, particulièrement en résolution 720p native (note de worf : ils ont oublié d'enclencher le mode spécial pour désectiver le scaler), est également inutile à nos yeux et sera corrigé, on l'espère, par une mise à jour de software. Les autres faiblesses dans la représentation d'image se limitent à des détails comme le décalage de convergence sur le rouge ainsi que les artefacts DLP-typische classiques comme les faux contours. Le Z2000 ne montre toutefois quasiment aucun effet AEC grâce à sa roue cadencée à 300Hz. Il ne posera aucun problème aux personnes sensibles sur ce point.
Une représentation des détails excellente qui est due à une mise à l' échelle de grande qualité, termine de confirmer la bonne impression générale. Si on donne au Sharp Xv-z2000 des signaux progressifs, il produit une image agréable et forte en couleurs.