marck5 a écrit:j'ai posé plusieurs fois la question dans la conversation,qu'est ce qu'un bon ou mauvais scenario?donc qu'est ce qu'un scenario?
n'est il pas là pour decrire ou suggerer ce qu'on verra ou entendra dans un film?
dans le cas de drive que le bouquin soit moyen n'est pas representatif de la qualité du scenario puisque le scenario c'est la structure du film.le scenario sommaire de drive dont le lien est ici,je ne l'ai pas lu,pas acces,mais represente il le scenario final de travail de refn ?parceque si un scenario est ce qui decrit ou suggere ce qu'on verra ou entendra dans le film,il doit bien etre quelque part en accord avec ce qui est montré dans le film.
sans vouloir présumé de ce que dit unjeff,il me semble qu'il a delicatement suggeré que certains processus s'appellent ecriture scenaristique.
il me semblait bien au cours de nos developpement qu'il y avait confusion et le pourquoi je faisais en sorte d'isoler certaines choses pour me concentrer sur ce qui etait le centre de la discussion.autrement dit que je ne revenais pas sur le fait que la mise en scene d'un realisateur transcende le tout,chose clairement acquise et evidente.
S'agissant du scénario de Drive, en effet la scène intiale prévoyait que la fille, le tueur et le driver, descendent au parking dans l'ascenceur sans qu'il ne se passe rien. Après s'être séparés dans le parking, le tueur se mettait à tirer par surprise... le driver a finalement sa peau.
On voit bien que la scène est réécrite puisque, le lieu, l'action et le temps et les dialogues sont changés. Ca se fait souvent avant les tournages. Parfois pendant, selon les habitudes de travail et besoins. On sait que c'est souvent le cas pour les dialogues.
Bon mais c'est vrai qu'on s'est écarté du débat initial mais c'est intéressant.
D'ailleurs je quote ci après l'extrait de wiki sur les différentes variations des supports et pratiques en matière d'écriture car mon intervnetion intiale consistait à dire que beaucoup de choses peuvent être cadrées par le scénario.
Pour exemple, j'ai un copain auteur réalisateur qui ne tourne jamais sans storyboard (ce qui cadre énormément la mise en scène). Et pour cause, il est aussi dessinateur de BD. Ca l'aide dans sa vision du film.
EXTRAIT wiki :
Les divers manuscrits[modifier]
Un scénario de télévision ou de cinéma se présente sous diverses formes.
Depuis l'invention du cinématographe, une quinzaine de types de document ont vu le jour, s'adaptant chaque fois aux besoins techniques (extérieurs, cinéma parlant, effets spéciaux) et artistiques d'une époque (plan-séquence, improvisation, chorégraphie, etc.). Les formes de documents actuelles, notamment dans la mise en forme typographique, ont été fixées dans les années 1950, et sont tenues de façon scrupuleuse à Hollywood, mais moins en France et ailleurs. L'important demeure que le scénario soit compréhensible pour chaque intervenant du film.
Actuellement, sont utilisés :
l'argument : c'est l'idée principale du film résumée en une ou deux phrases. Le terme anglais pitch le désignant est souvent utilisé ;
le synopsis : c'est un résumé de l'histoire du film raconté en dix à quinze lignes, selon le format (court ou long) du métrage. Il sert à être présenté au producteur afin de convaincre celui-ci de réunir les fonds nécessaires au film.
le traitement : pour un film long, il peut contenir une quarantaine de pages. Il s'agit de l'étape intermédiaire entre le synopsis et la continuité dialoguée. Le film y est présenté de manière détaillée. En revanche, les dialogues n'y figurent pas. Sauf les répliques d'importance notoire.
la continuité dialoguée (ou découpage séquentiel) est la description visuelle et auditive chronologique de l'histoire. Elle décrit les séquences dans l'ordre prévu dans le film définitif, numérotées, accompagnées de quelques mentions techniques nécessaires comme la diégèse ("intérieur/nuit", par exemple), et des didascalies. Une norme de mise en page (plus ou moins respectée) permet le chronométrage de l'œuvre avec comme principe qu'une page équivaut à une minute de film après montage. Cette forme de document est la plus connue parce qu'elle est communément exigée par les producteurs. À partir de ce document, ils peuvent estimer le projet, en quantifier les besoins et le budget. Beaucoup de gens ignorent qu'il existe d'autres formes et réduisent le mot scénario à celle-là ;
la note d'intention, en une à trois pages (voire plus), permet à l'auteur de préciser ses idées concernant le ton du film, la psychologie qu'il envisage pour les différents personnages, la façon dont il visualise les ambiances lumineuses et/ou sonores ; il peut aussi préciser le type de technique qu'il souhaite pour tel ou tel effet particulier. C'est aussi dans la note d'intention que doit être détaillé et expliqué le thème de l'histoire, et ce qui motive l'auteur à en faire un scénario. En somme cette note permet de préciser tout ce qu'on ne peut mettre ni dans la continuité dialoguée ni dans le synopsis, qui sont purement descriptifs. Dans le cas d'un projet de film documentaire, la note d'intention est plus longue, devenant l'élément décisif pour un producteur ;
les annexes, facultatives, peuvent contenir des indications de repérage, des contacts déjà pris pour tourner sur des lieux spécifiques (par exemple à l'étranger) des documents préparatoires (éventuellement des extraits de découpage technique ou de story-board) ou des précisions sur les acteurs déjà contactés pour tel ou tel rôle. Certains noms peuvent en effet avoir un gros impact sur les décisions des producteurs ;
le découpage technique consiste en une fragmentation de la continuité dialoguée en plans contenant toutes les indications, à savoir : numérotation du plan, didascalies, diégèse, bande-son (dialogue, musique et bruits), cadrage, mouvement de caméra, effets de lumière, effets spéciaux, et minutage précis. Ce document est produit par le réalisateur, en général avec le premier assistant réalisateur, éventuellement avec le chef opérateur et le scénariste. Certains réalisateurs comme Buñuel préfèrent s'en dispenser complètement ;
le scénarimage (ou storyboard, en anglais) : cette forme consiste à dessiner plan par plan le récit, en indiquant les mouvements des personnages et de la caméra. Le scénarimage est très utilisé dans les films employant de nombreux effets spéciaux, dans les clips, et les films d'animation. Bien que ne recoupant pas exactement la même chose, ce terme désigne aussi un croquis général des planches d'une (future) BD ;
la bible est le document contenant toutes les références pour l'élaboration collégiale de scénarios de séries TV. Elle contient la description des personnages et des intrigues, leurs progressions, et aussi un cahier des charges pour l'identité de la série. Par exemple, dans chaque épisode de Starsky et Hutch, il y a une poursuite en voiture, une fusillade et au moins une réplique humoristique ;
un Master est une bible pour une série en feuilleton. C'est un gigantesque synopsis de toute l'histoire découpée en épisodes qui s'enchaînent selon une continuité narrative.
Une fois accepté et mis en production, le scénario devient souvent une référence quasi immuable. Pour certains cinéastes (Nouvelle Vague, par exemple), le scénario est un cadre ou un matériau que le tournage peut, voire doit, transformer.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sc%C3%A9na ... udiovisuel