Hello,
...avantage et inconvenients des uns et des autres. tailles de hp( en fonction de ça techno) la mieux adaptéé a une plage de frequence?
Bah
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c'est quand même une vaste question que tu lances là... bien difficile d'en faire le tour.
En deux mots,
Pour un HP fonctionnant en piston (i-e on suppose que la membrane se déplace d'un seul tenant, sans fractionnement; cette hypothèse n'est tenue que sur une partie de la bande passante), le diamètre de la membrane détermine la directivité (en gros le HP devient directif quand la longueur d'onde est du même ordre).
En gros la directivité d'un HP à cône croit avec la fréquence: le "pinceau" se resserre dans l'aigu.
S'ajoutent à cela les effets du bafflage, qui si il est grand étend vers le bas la zone d'émission en demi-espace; et qui provoque de la diffraction à ses angles...
Le diamètre * l'excursion linéaire (ainsi évidemment que la charge) déterminent le niveau maximal que le HP peut produire sans distorsion.
Le rendement d'un HP dépend de sa motorisation, de sa surface émissive et du poids de son équipage mobile. Généralement plus un HP est grand plus son rendement est bon.
On a donc déjà un aperçu de ce que les tailles de HP induisent comme compromis sur la directivité et le niveau produit.
Un pavillon force l'émission dans une portion d'espace et améliore le couplage de la membrane avec l'air; cela conduit donc à produire un niveau beaucoup plus important dans l'axe (+12dB à 500Hz pour mon HP de medium, par exemple) à excursion égale. Les dimensions du pavillon déterminent sa fréquence de coupure basse, sa forme détermine son profil de directivité (constante, croissante...).
Lorsqu'on utilise deux HP filtrés pour reproduire une large bande de fréquences, la directivité autour de la fréquence de coupure est déterminée par l'arrangement physique des centres émissifs, les surfaces émissives et la topologie de filtrage utilisée; d'ou un avantage certain de la disposition coaxiale, qui permet d'être homogène en H et V (même si elle ne résout pas la totalité du problème, le raccord de directivité des deux HP n'étant pas forcément optimal: voir les mesures du KEF uniQ) ce qui est difficile voir impossible autrement.
Le guide d'onde est également un avantage certain en ce qu'il permet d'augmenter la directivité d'un tweeter vers sa zone de raccordement avec le HP de medium qui lui est souvent assez directif dans cette zone (fonction de sa taille).
Dans une application cinéma/sonorisation on cherche à avoir une directivité horizontale plutôt constante avec la fréquence, ce qui impose l'utilisation d'un certain type de pavillons: Constant Directivity. Pour la hifi le profil de directivité souhaitable est moins bien défini, la stéréophonie de phase imposant de toutes façons un centrage de l'auditeur par rapport aux enceintes ce qui veut dire qu'une directivité croissante peu être acceptable ou même souhaitable (avec l'avantage de diminuer l'énergie totale rayonnée, ce qui améliore le rapport champ direct/champ réfléchi - mais pas de façon uniforme avec la fréquence).
Dans tous les cas la cohérence du rayonnement de l'enceinte, c'est à dire l'absence de discontinuité dans la directivité des différents HP et la réponse en puissance semble être un critère important de qualité perçue,juste après la réponse en fréquence dans l'axe.
La distorsion et la réponse en phase sont des critères de second niveau dont l'importance relative reste à explorer finement.
Dans tout cela et sans oublier évidemment les aspects esthétiques et encombrement qui priment parfois, les constructeurs proposent des compromis pas toujours les plus judicieux... Sachant que de toutes façons c'est le couplage position enceinte / pièce d'écoute / position de l'auditeur qui détermine en grande partie la qualité subjective finale et reste le plus souvent le facteur limitant...
rester
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au moment du choix est donc indispensable.