Denis31 a écrit:L'article cité n'a pas grand chose à voir avec le problème qui nous préoccupe... Mémoriser un son est facilité par sa répétition, oui on s'en doutait un peu.
L'étude ne montre pas seulement que "mémoriser un son est facilité par sa répétition", mais que l'oreille est particulièrement performante et fiable lorsqu'il s'agit de différencier des sons. Ce qui corrobore ce que tout audiophile-mélomane conséquent avait déjà pu constater. Ce point fondamental, la fiabilité de l'oreille humaine, a toujours été contesté sur les forums sans la moindre preuve par ceux qui se sont autoproclamés "objectivistes" sur les forums audiiophiles.
Le cœur du pb est la subjectivité dans l'évaluation du son mémorisé, que l'évaluation soit comparative ou absolue d'ailleurs.
Mais pas du tout ! Le cœur du problème c'est la fiabilité de la mémoire humaine. Qu'elle soit subjective ou objective est secondaire. La mémoire auditive est fiable : voilà qu'il suffit. D'autant qu'elle s'exercera dans la répétition, ce qui correspond en tout point à la pratique audiophile et/ou mélomane.
L'expérience empirique banale, elle montre aussi que lorsque les auditeurs ne savent pas ce qu'ils écoutent ils sont dans l'immense majorité des cas incapables de différencier deux appareils.
Mais c'est le problème de l'auditeur ! Libre à lui de chercher à s'améliorer ou non. Tout test à l'aveugle réussi (ABX p.ex.) renforce la thèse de la fiabilité de l'oreille humaine.
C'est un fait. Un test à l'aveugle échoué ne fournit aucune autre information que son échec. Tu ne peux en tirer aucune conclusion.
D'autre part si on s'amuse à compiler des évaluations subjectives du même appareil (ou association, ou quoi que ce soit d'autre de comparable à l'oreille) faites par des auditeurs différents dans des circonstances distantes, on s'aperçoit qu'elles sont très souvent totalement décorellées. (Alors qu'un groupe d'auditeurs qui discutent finissent généralement par tomber d'accord).
C'est à dire que l'expérience empirique prise dans son ensemble démontre surtout que les a-priori du sujet sont le facteur prépondérant qui détermine le résultat d'une écoute comparative (quand ce ne sont pas les biais techniques comme les différences de niveaux...).
Les apriori du sujet sont les problèmes du sujet. Libre à lui de les résoudre ou non.