Alors attention, possible question très con à l'horizon, mais ça je vous laisserai en juger...

Ce que je comprends en tout cas:

À l'heure actuelle (du moins sur des sources "modernes") les préampli n'ont d'autres fonctionnalités que le réglages du volume (et accessoirement la centralisation de sources, mais en fait on parle alors de l'appareil appeler préampli, et non de la section électronique du même nom). Et cette gestion du volume se fait manifestement essentiellement pas atténuation: en effet en reliant p.ex. un DAC aux entrées standards de mon intégré hifi le son est bien moins fort qu'en reliant ce même DAC à l'entrée "bypass", à moins de vraiment mettre le potard à fond, ce qui prouve bien que la gestion du volume de mon ampli hifi se borne sur 90% de sa course à atténuer le signal, et non à l'amplifier.
Du coup, je sais bien que c'est pas la première fois que l'utilité d'un préampli qui amplifie le signal "à la baisse" est abordé sur le forum, mais justement voilà ce qui est souvent proposé et discuté:
1- brancher directement un DAC à un étage de puissance, en supprimant purement et simplement tout préampli ou succédané, le volume sera dés lors géré "numériquement" depuis l'appareil relié au DAC (ou via le DAC lui-même) ;
intérêt: intermédiaires minimums entre la source et l'amplification, donc signal préservé au mieux
objections: la gestion numérique du volume implique un tassement de la dynamique, la chose étant discuté quant à sa répercussion réelle à l'écoute (dépend possiblement des appareils et mises en œuvres considérées) ; par ailleurs certains préfèrent l'influence qu'apporte leur préamp au signal pur issu du DAC (là encore, doit dépendre des appareils considérés, et bien sûr des goûts de chacun)
2- recourir à une simple atténuation passive du signal, sous la forme donc d'une résistance variable genre ça ;
intérêt: économique

objections: pour certains avec ce type d'appareil la restitution perdrait en clarté, en dynamique, en "ouverture", le rendu serait "bouché"
3- garder le classique étage de préamplification "actif", soit un ampli classe A de faible gain permettant au signal d'atteindre le niveau souhaité avant d'attaquer l'étage de puissance ;
intérêt: étage d'amplification jugé qualitatif, classe A oblige, minimisant les pertes de dynamique et la perte de définition dans la restitution ; et puis on a toujours fait comme ça, et ça a toujours très bien marché comme ça!
objections: pas d'objection votre honneur! (si ce n'est que pourquoi diantre utiliser un étage d'amplification, aussi performant soit-il, pour essentiellement atténuer un signal??)
Bon, alors clairement le cas '1' n'est pas à l'ordre du jour (d'autant qu'assez débattu...), intéressons nous simplement au cas où l'on cherche à ajuster le niveau d'un signal analogique (en sortie de source donc).
Et considérons un peu ce qu'est au final un étage de préamplification (au sens propre, donc "actif" pour la version abus de langage du terme): un ampli de classe A de faible gain (de l'ordre de +6dB?), auquel on adjoint, pour ajuster l'amplification qui sera réellement apporter au signal entrant ...un potentiomètre.

Donc... une résistance variable...

Parce qu'à ma connaissance, les préampli ne sont (dans l'énorme majorité des cas) pas des ampli à gain variable, mais bien des amplis à gain fixes en amont desquels on a placé une "bête" résistance variable (un "préampli passif" quoi...).
Du coup pourquoi ne se contente-t-on pas d'un potentiomètre en amont directement d'un étage de puissance?

(et donc, pourquoi la solution '2' de la liste ci-dessus serait-elle moins bonne que la solution '3' puisque la solution '2' est de toute façon incluse dans la solution '3', et que ce que rajoute la solution '3', à savoir une amplification, n'a pas de réel intérêt puisqu'au final on cherche généralement à baisser le niveau du signal entrant et non à l'augmenter? (à part l'intérêt de faire gonfler les coûts, et d'avoir plus de chance qu'autre chose d'introduire des inexactitudes dans la restitution du signal entrant))
Après je me dis bien qu'il y a probablement qqchose qui m'échappe dans tout ça!

(j'ai bien considéré le cas où on aurait au final une source au niveau de sortie quand même trop faible pour pouvoir jouer sur un système donné à fort volume sans un gain supplémentaire ; mais alors pourquoi ne pas simplement inclure une marge en gain supplémentaire dans le gain accordé à l'étage de puissance?)
Merci d'avance pour vos avis que je sais d'avance éclairés!
