eric65 a écrit:Bonsoir,
Arnaud, tu parles chinois ou japonnais, en parlant de l'A8
Car j'ai rien compris au principe de fonctionnement d'un tel système de virtualisation ; cependant, j'ai retenu une chose, si on interpose un tel bidouillage électronique, même si c'est en 100 % traitement numérique, alors on pourra dire adieu à la fameuse transparence que nous procure les casques Stax avec le chemin le plus court : source > ampli > casque.
(Nb : dans le même ordre d'idée je m'étais amusé à une certaine époque à interposer en 100 % numérique un deq Ultra Curve Pro de Berhinger entre mon drive et mon dac, bonjour les dégâts sur la fameuse transparence)Sinon, je sors ce soir d'une écoute au casque 007 "mk3" d'un CD qui me sert également de point de repère (comme celui du CD "point de repère" de Stravinsky) ; CD dont l'enregistrement commence à dater sérieusement puisque je n'étais pas encore né (pour une année) au moment de la prise de son (réalisée en 1964) : c'est un opéra Français bien connu de tous, Carmen de Bizet, avec "la Callas".
Que dire de cette oeuvre : et bien je l'apprécie tout particulièrement car pour une fois les dialogues sont
en Français, et que je comprends enfin ce que des acteurs peuvent bien se raconter entre eux pendant une si longue durée de temps ....
Sinon, c'est pour moi ce soir, avec ce casque, la meilleure représentation jamais écoutée de cette oeuvre, devant celle faite avec mon ex système (avec les enceintes PEL Maestral). Les points forts de l'écoute ce soir : une intelligibilité exceptionnelle des voix qui semblent sorties de nulle part comme détachées du fond de la masse orchestrale ; aucune confusion entre les voix et l'orchestre : chaque voix est détachée, très précisément placée, particulièrement intelligible et surtout d'un naturel assez bluffant : le chant des enfants en première partie se déplaçant de la droite vers la gauche, et bien avec un peu d'imagination, c'est le son des mêmes enfants que j'aurais entendu en scène si j'avais assisté (en remontant le temps) à la représentation de cette oeuvre à l'Opéra de Paris en 1964.
Ce casque est une véritable machine à ressusciter les disparus ... Qui peut prétendre aujourdhui avoir écouté la Callas comme si elle était encore en scène, vivante et vibrante en représentation ... ? et bien moi, ce soir grâce à ce casque.
Sinon que de vie dans cette oeuvre ; les cuivres et autres clochettes résonnent de manière particulièrement convaincante et "éveillante" comme si ils avaient été créés de toute pièce par Bizet pour réveiller un éventuel inconvenant qui aurait eu l'impolitesse de s'endormir lors de la représentation de cet opéra. A moins d'être sourd comme un pot, impossible de s'endormir en écoutant un tel opéra ...
Bref, les enregistrements AAD antérieurs à ma naissance réservent parfois de très bonnes surprises.